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La guérison de l’homme aveugle à Bethsaïda (péricope PER187 : L’aveugle de Bethsaïda) peut illustrer deux niveaux de compréhension des choses divines. Les apôtres voyaient Jésus comme un être extraordinaire mais ne trouvaient pas les mots pour le définir. C’est la question de Jésus, « et vous, qui dites-vous que je suis », qui clarifie leur perception et les aide à exprimer ce qu’ils voient.
Pierre fait cette déclaration : « Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant. » Le Maître répond à Simon, fils de Jonas, en le félicitant : « Tu es heureux, car ce n’est pas une pensée humaine qui t’a révélé cela, mais mon Père céleste. »
À l’instar du processus en deux étapes par lequel la vue de l’aveugle de Bethsaïda fut restaurée, la compréhension spirituelle des apôtres s’est progressivement clarifiée. Cela atteste la réalisation de l’œuvre divine. Le message explicite que la puissance de Dieu est essentielle pour appréhender les concepts spirituels (Jean 15.5).
Nous avons minutieusement examiné le passage de Matthieu 16.17-20, dans l’annexe ANN114 intitulée « Je bâtirai mon Église ». Par conséquent, nous ne reprendrons pas ici l’analyse complexe de ces versets.
Concernant le passage de Matthieu 16.20, nos conclusions indiquent que, compte tenu de l’œuvre de Jésus en tant que Messie et des connaissances qu’ils avaient sur la venue d’un Messie, le peuple aurait logiquement dû établir la connexion et reconnaître en Jésus le Messie annoncé par les prophètes.