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La rive mentionnée par Matthieu 16.5, fait référence à la rive orientale du Jourdain, où est située Bethsaïda, au sein de la Décapole. Il convient de noter qu’à l’époque, une autre partie de cette ville était implantée en Galilée, sur la rive occidentale du fleuve Jourdain.
Selon nos analyses, Jésus et ses apôtres retournèrent en Décapole en octobre 32, six mois après la première multiplication des pains (avril 32). En conséquence ils ne pourront pas aller à Jérusalem pour la fête de Souccot, début octobre, mais ils effectueront le déplacement lors de la fête de la Dédicace en décembre (Matthieu 19.1-2 et Marc 10.1).
Ainsi, après la confrontation stérile avec les pharisiens et les sadducéens, le Messie Jésus accompagné de ses disciples repart rapidement. Il ne souhaite visiblement pas gaspiller un temps précieux pour discuter avec des gens qui ne veulent rien savoir.
Nous pourrions considérer que le Maître agit conformément aux directives qu’il avait données à ses apôtres en cas de mauvais accueil (Matthieu 10.14 ; Marc 6.11 ; Luc 9.5). Il secoue la poussière de son vêtement et se dirige vers un autre endroit.
Nous n’avons pas d’information sur les raisons précises qui poussent Jésus à se rendre dans certains lieux. Nous pensons que c’est sous l’influence du Saint-Esprit qu’il décide de partir en voyage. Les apôtres le suivent habituellement sans poser de questions, sauf lorsqu’il s’agira de retourner à Jérusalem peu avant la crucifixion.
Le Messie Jésus cherche-t-il à retrouver les personnes présentes lors de la multiplication des pains et des poissons (PER182 : Seconde multiplication des pains pour 4000 personnes). En tous les cas l’accueil dans cette région était très favorable. Ce sont en réalité les pharisiens et les sadducéens qui viennent régulièrement perturber l’enseignement du Messie Jésus.
Ces discussions avec ces religieux sont loin d’encourager la foi des gens ce qui constitue le but principal du Messie Jésus.
La traversée en barque offre une période de repos et de tranquillité après les nombreuses attaques des pharisiens, ainsi qu’avant les diverses sollicitations des foules.