Nous avons recueilli ces commentaires sur le site : https://jtpbatiment1.jimdofree.com/. Ce site semble désormais fermé, mais nous avions précédemment noté leurs réserves concernant les Évangiles. Veuillez trouver ci-dessous le Point N°12 CTD070. Nous reproduisons leur question :

« Commentaire : Ici encore d’une part les paroles ne sont pas fidèles : il manque dans Marc 9.7-8 ; en qui j’ai mis toute mon affection et d’autre part il n’est pas décrit la même scène.

Dans Matthieu, le récit montre que les disciples ont eu peur alors que dans Marc rien de semblable n’est rapporté. »

Regardons les textes en question.

Nous souhaitons examiner les autres documents pertinents liés à cet événement afin de mieux comprendre les circonstances. Nous estimons que chaque auteur apporte une perspective unique et que la synthèse des différents témoignages nous offre une vision plus exhaustive et précise.

L’apôtre Jean, pourtant présent lors de cet événement, n’aborde pas ce sujet. Il considère sûrement qu’il n’est pas utile de reprendre ce que ses amis ont déjà écrit.

Notre analyse

Les passages cités sont extraits du récit de la transfiguration. L’objectif est d’identifier les disciples présents lors de cet événement. Les détails complets se trouvent dans les textes de Matthieu 17.1-13, Marc 9.2-13 et Luc 9.28-36. Jean ne mentionne pas cet épisode.[/b]

Selon Matthieu 17.1, le Messie Jésus était accompagné uniquement de trois disciples de son choix : Pierre, Jacques et Jean. Ces derniers rejoindront les autres disciples une fois redescendus de la montagne. La consigne du Maître, selon Matthieu 17.9, était explicite : « Ne parlez à personne de ce que vous avez vu jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité ».

Matthieu a obtenu ces informations directement de ses amis Pierre, Jacques et Jean, après la résurrection (Luc 9.36). Marc, en rédigeant son Évangile avec Pierre, bénéficiait ainsi d’un témoin direct. De son côté, Luc a entrepris des recherches approfondies et il est possible qu’il ait rencontré l’une de ces personnes, bien que nous ne disposions pas de preuves concrètes attestant une telle rencontre.

Nous pouvons également observer ici ce qui a été mentionné précédemment. Chaque auteur a rapporté ce qu’il considérait comme essentiel. Un autre point intéressant est que Marc et Pierre, connaissant le récit de Matthieu, n’ont pas jugé nécessaire de tout reprendre.

Par ailleurs, il est observé que le style de Marc, souvent plus concis, se rapproche davantage des articles de presse qui se contentent de rapporter l’essentiel. Cette caractéristique pourrait expliquer pourquoi il ne reprend pas toutes les paroles du Père ni les détails concernant le comportement des disciples présents.

Nous examinons ces trois textes dans la péricope PER192 : La transfiguration, et nous n’allons donc pas répéter ici notre analyse complète.

Ces variations ne sont pas contradictoires mais reflètent uniquement la perspective de l’auteur. Il relate une partie de la vérité, et il nous appartient de combiner ces informations pour améliorer notre compréhension.