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Introduction
Nous avons recueilli ces commentaires sur le site : https://jtpbatiment1.jimdofree.com/. Ce site semble désormais fermé, mais nous avions précédemment noté leurs réserves concernant les Évangiles. Veuillez trouver ci-dessous le Point N°8 CTD066. Nous reproduisons leur question :
« Commentaire : Dans un de ces deux versets, il est dit qu’il ordonna à la jeune fille de se lever après lui avoir pris la main. Et l’autre dit qu’il prit uniquement la main et elle fut guérie.
Emmanuel a-t-il joint la parole aux gestes ?
Laquelle d’entre ces deux transcripteurs dit vrai ?
Encore deux versets où il existe de la confusion.
Notre réponse :
Regardons les textes en question.
Nous souhaitons examiner les autres documents pertinents liés à cet événement afin de mieux comprendre les circonstances. Nous estimons que chaque auteur apporte une perspective unique et que la synthèse des différents témoignages nous offre une vision plus exhaustive et précise.
Cet épisode n’est pas repris par Jean.
Notre analyse :
Le récit de Matthieu manque de détails, ce qui soulève des questions. Il est important de prendre en compte tous les textes relatifs à un même événement afin de mieux comprendre la situation.
L’événement peut être décrit comme suit : Le Messie Jésus a pris la main de la fille de Jaïrus, ce que dit Matthieu et a ensuite prononcé les paroles rapportées par Marc : « Talitha koumi », ce qui signifie : « Jeune fille, lève-toi, je te le dis ». Pierre, qui travaille avec Marc pour la rédaction de son Evangile, était présent lors de cette résurrection. Matthieu, en relatant cet événement, n’a pas jugé nécessaire de reproduire cette phrase notée par Marc : « Talitha koumi ». Il n’y a donc ni confusion ni contradiction entre ces récits ; au contraire, comme nous le précisons régulièrement, ils sont simplement complémentaires.
Luc se rapproche de Marc et reprend le même déroulement des faits que celui déjà exposé précédemment. Selon notre analyse, il n’y a donc aucune contradiction dans ces récits. Le manque de détails chez Matthieu est donc la source de ce questionnement.