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Le Messie Jésus est reçu au domicile d’un pharisien à Jérusalem, où il est convié à partager le déjeuner et à répondre aux interrogations de ses hôtes.
Nous ignorons si le repas était maintenant terminé, cependant toutes les convives étaient encore présente lorsque cet homme malade, rempli d’œdème nous précise Luc 14.2, arrive devant eux. Cet homme avait entendu parler du Messie Jésus, et était persuadé qu’il pourrait obtenir une guérison auprès de lui. Cela explique sa démarche.
Seul le Messie Jésus pouvait prononcer cette parole : « Est-il permis [ou non] de faire une guérison le jour du sabbat ? » car il avait l’autorité pour guérir cet homme et les convives restées muettes le savaient bien. En ce jour de sabbat, le Messie Jésus procède sans hésitation à la guérison de cet homme.
Le malade guérit repars et le Maître interroge ces hommes, experts de la loi et des principes religieux, « Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne l’en retire pas aussitôt, même le jour du sabbat ? ». Le Messie Jésus pointe ici une grande contradiction dans les attaques des pharisiens en particulier.
Ces hommes ont la sagesse de garder le silence, en effet ils étaient incapables de rétorquer quoi que ce soit.
Ce repas ne fournit pas d’éléments probants permettant de formuler une accusation à l’encontre du Messie Jésus. Il est possible que la sagesse dont fait preuve le Messie Jésus ait eu un effet sur certains pharisiens présents.
De plus, une guérison accomplie lors du sabbat ne constitue pas une preuve recevable contre le Messie Jésus. Même si cette action était évoquée, il serait nécessaire d’examiner l’origine du miracle, impliquant ainsi une réflexion sur la manifestation de la puissance divine dans la personne du Messie Jésus.
Nous remarquons que le Messie Jésus plante des graines de sénevé dans le cœur de ces hommes, il leur offre la possibilité du salut mais sont-ils disposés à la repentance ?
Ces invitations se répètent le sabbat car c’était le jour de repos et l’occasion d’organiser de grands repas festifs ce qui n’était nullement interdit par la loi.
Face à la sagesse du Messie Jésus, les pharisiens se trouvent profondément désemparés. Conscients qu’il leur sera difficile de le prendre en défaut, ils choisissent de garder le silence (Luc 14.6). Ils réalisent que la situation leur échappe complètement et qu’il devient inévitable de prendre position, pour ou contre le Messie Jésus. Les faits sont indéniables, et s’opposer à lui apparaît désormais comme une option de plus en plus irréaliste (Jean 7.46).