Synopse
Péricope 201
PER201. Les scandales et les occasions de chutes

Consultation

Vous pouvez consulter l’annexe ANN072 : Les miracles rĂ©alisĂ©s par le Messie JĂ©sus

Textes bibliques

Matthieu 18.7–9 (S21)

7 » Malheur au monde Ă  cause des piĂšges ! Les piĂšges sont inĂ©vitables, mais malheur Ă  l’homme qui en est responsable !

8 Si ta main ou ton pied te poussent Ă  mal agir, coupe-les et jette-les loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot que d’avoir deux pieds ou deux mains et d’ĂȘtre jetĂ© dans le feu Ă©ternel.

9 Et si ton Ɠil te pousse Ă  mal agir, arrache-le et jette-le loin de toi. Mieux vaut pour toi entrer dans la vie avec un seul Ɠil que d’avoir deux yeux et d’ĂȘtre jetĂ© dans l’enfer de feu.

2 JĂ©sus appela un petit enfant, le plaça au milieu d’eux

3 et dit : « Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, si vous ne vous convertissez pas et si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.

4 C’est pourquoi, celui qui se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux,

5 et celui qui accueille en mon nom un petit enfant comme celui-ci m’accueille moi-mĂȘme.

6 Mais si quelqu’un fait trĂ©bucher un seul de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspende Ă  son cou une meule de moulin et qu’on le jette au fond de la mer.

(Traduction Louis Segond S21)

Marc 9.42–48 (S21)

42 Mais si quelqu’un fait trĂ©bucher un seul de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on attache Ă  son cou une grosse meule de moulin et qu’on le jette Ă  la mer.

43 » Si ta main te pousse Ă  mal agir, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie que d’avoir les deux mains et d’aller en enfer, dans le feu qui ne s’éteint pas,

44 [lĂ  oĂč le ver ne meurt pas et oĂč le feu ne s’éteint pas].

45 Si ton pied te pousse Ă  mal agir, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie que d’avoir les deux pieds et d’ĂȘtre jetĂ© en enfer, [dans le feu qui ne s’éteint pas,

46 lĂ  oĂč le ver ne meurt pas et oĂč le feu ne s’éteint pas].

47 Et si ton Ɠil te pousse Ă  mal agir, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu avec un seul Ɠil que d’avoir deux yeux et d’ĂȘtre jetĂ© dans l’enfer [de feu],

48 lĂ  oĂč le ver ne meurt pas et oĂč le feu ne s’éteint pas.

(Traduction Louis Segond S21)

Luc 17.1–2 (S21)

1 JĂ©sus dit Ă  ses disciples : « Il est inĂ©vitable qu’il y ait des piĂšges, mais malheur Ă  celui qui en est responsable !

2 Il vaudrait mieux pour lui qu’on attache Ă  son cou une meule de moulin et qu’on le jette Ă  la mer, plutĂŽt qu’il ne fasse trĂ©bucher un seul de ces petits.

 (Traduction Louis Segond S21)

Jean (S21)

Pas de versets

(Traduction Louis Segond S21)

Détails techniques

Lieu : CapernaĂŒm en GalilĂ©e

Date : Septembre 32

Mode opératoire : Nous revenons avec Marc

Note sur le mode opératoire : Matthieu et Luc notent aussi ce fait

Le Messie JĂ©sus prĂ©voit d’instruire ses apĂŽtres dans un cadre privĂ© et confidentiel.

Commentaires

Cet enseignement est spĂ©cifiquement destinĂ© aux apĂŽtres et aux disciples. Il ne s’agit pas d’une proclamation publique, mais d’un message destinĂ© aux convertis. Cette instruction a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ©e dans la maison de CapernaĂŒm en prĂ©sence des apĂŽtres ainsi que de certains membres de leurs familles (Matthieu 18.2, Marc 9.36).

Il est essentiel de diffĂ©rencier distinctement les deux exemples mis en avant dans cet enseignement. Le premier exemple concerne des individus Ă  l’origine du scandale, qui entraĂźnent d’autres personnes—des chrĂ©tiens—dans un Ă©loignement progressif de la foi. L’expression « ces petits » semble dĂ©signer des nouveaux convertis qui ne sont pas encore solidement Ă©tablis dans leur engagement spirituel.

Le second point Ă©voque des chrĂ©tiens confrontĂ©s Ă  une faiblesse qui les pousse Ă  pĂ©cher contre Dieu. Il leur est impĂ©ratif d’en identifier la cause et de la rĂ©soudre afin de ne plus succomber au pĂ©chĂ©. Ce passage de Matthieu 18.8-9 emploie un langage particuliĂšrement fort pour souligner l’importance de se dĂ©tourner du pĂ©chĂ©. Le messie Christ, n’appelle pas Ă  une mutilation physique, mais utilise une image radicale pour insister sur la nĂ©cessitĂ© d’éliminer tout ce qui entraĂźne une personne vers le mal, mĂȘme si cela exige un sacrifice significatif.

L’interprĂ©tation littĂ©rale de la mĂ©taphore du corps utilisĂ©e par JĂ©sus-Christ nĂ©cessite une analyse approfondie. Les Écritures mentionnent que l’origine du pĂ©chĂ© est situĂ©e dans le cƓur humain (Matthieu 15.19, Romains 5.12, Jacques 1.14-15, et Proverbes 4.23). Il est donc incorrect de supposer qu’une personne aveugle ou infirme serait exempte de pĂ©chĂ©.

Explication :

Le symbolisme des membres du corps : La main, le pied et l’Ɠil reprĂ©sentent des aspects de notre vie qui peuvent nous conduire au pĂ©ché—nos actions, nos chemins et nos dĂ©sirs.

L’idĂ©e du sacrifice : le Messie JĂ©sus enseigne que renoncer Ă  ce qui nous pousse au pĂ©chĂ© est prĂ©fĂ©rable Ă  subir la condamnation Ă©ternelle.

Le feu Ă©ternel : Il Ă©voque la sĂ©paration d’avec Dieu et les consĂ©quences du pĂ©chĂ© non abandonnĂ©.

Suivre les prĂ©ceptes du Messie JĂ©sus engendre nĂ©cessairement des sacrifices dans les choix de vie que nous opĂ©rons. La future rĂ©munĂ©ration, autrement dit, la place dans le royaume de Dieu, est de loin plus bĂ©nĂ©fique pour l’homme. Rien de ce que l’homme peut abandonner ici-bas n’a une valeur comparable Ă  la vie dans le royaume de Dieu.

Ces trois passages abordent le thÚme du scandale et des conséquences pour ceux qui font trébucher les autres dans leur foi.

  • Matthieu 18.7–9 : JĂ©sus met en garde contre les occasions de chute et souligne la gravitĂ© de faire tomber un croyant. Il utilise des images fortes, comme l’idĂ©e qu’il vaut mieux se dĂ©barrasser d’une partie du corps si elle entraĂźne le pĂ©chĂ©, plutĂŽt que d’ĂȘtre jetĂ© dans le feu Ă©ternel.
  • Marc 9.42–48 : Ce passage reprend l’idĂ©e du scandale et insiste sur la nĂ©cessitĂ© de se dĂ©barrasser de tout ce qui pousse au pĂ©chĂ©. Il Ă©voque l’enfer avec des images marquantes, comme le feu qui ne s’Ă©teint pas et le ver qui ne meurt pas.
  • Luc 17.1–2 : Luc est plus concis et met l’accent sur l’inĂ©vitabilitĂ© des occasions de chute, mais aussi sur la gravitĂ© de faire tomber un « petit ». Il utilise l’image de la pierre de meule attachĂ©e au cou et jetĂ©e dans la mer.

Comparaison :

  • Matthieu et Marc insistent sur l’idĂ©e de se dĂ©barrasser de ce qui pousse au pĂ©chĂ©, tandis que Luc reste plus gĂ©nĂ©ral.
  • Marc est le plus explicite sur les consĂ©quences du pĂ©chĂ© avec des images de l’enfer.
  • Luc et Matthieu Ă©voquent la pierre de meule comme une punition pour ceux qui causent la chute des autres.

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