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Introduction
Nous avons recueilli ces commentaires sur le site : https://jtpbatiment1.jimdofree.com/. Ce site semble désormais fermé, mais nous avions précédemment noté leurs réserves concernant les Évangiles. Veuillez trouver ci-dessous le Point N°1 CTD059. Nous reproduisons leur question :
« Commentaire : Cette voix qui se fit entendre des cieux était certainement la voix de Dieu. Cette voix s’adressait elle aux personnes présentent à ce moment précis, ou s’adressait-elle directement au Fils comme le dit Marc 1.11? On constate déjà à ce niveau une imprécision dans les écritures. »
Notre réponse :
Regardons les textes en question.
Nous souhaitons examiner les autres documents pertinents liés à cet événement afin de mieux comprendre les circonstances. Nous estimons que chaque auteur apporte une perspective unique et que la synthèse des différents témoignages nous offre une vision plus exhaustive et précise.
Notre analyse :
Nous sommes certains qu’un point est indiscutable : Jésus et Jean le Baptiste étaient présents, mais les futurs disciples de Jésus n’ont appris ce qui s’était passé que le lendemain, grâce aux paroles de Jean le Baptiste (Jean 1.29). En effet, la formulation de Matthieu semble indiquer la présence de témoins, probablement des disciples de Jean, à qui la voix révèle que Jésus est le Fils de Dieu. Par ailleurs, la version de Marc apparaît plus personnelle, en ce sens que la parole s’adresse directement à Jésus qui entend cette parole.
En examinant les textes ajoutés, nous observons que Luc emprunte les termes utilisés par Marc. Par ailleurs, Jean confirme la présence du Saint-Esprit sous la forme d’une colombe, sans toutefois mentionner les paroles du Père.
Selon nos recherches, l’Évangile de Marc est une réécriture de celui de Matthieu. Dans ces conditions, il semble évident que Pierre et Marc n’avaient pas l’intention de créer une divergence, mais plutôt de préciser la scène sous un autre angle. Nous arrivons à la conclusion suivante : les deux récits sont exacts et, par conséquent, la phrase a été prononcée à deux reprises, la première fois sous la forme rappelée par Matthieu et la seconde directement adressée à Jésus, telle que rapportée par Marc.
Scénario possible :
Au moment du baptême, Jésus sort de l’eau, et une voix céleste proclame : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Matthieu 3.17), s’adressant aux témoins.
Ensuite, alors que Jésus se retire pour prier ou méditer, la voix céleste réitère : « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection » (Marc 1.11), s’adressant directement à lui. Cette voix a également été entendue par des tiers qui l’ont rapportée.
Cette conclusion ne peut pas être étayée par les écrits bibliques, mais elle semble cohérente et réaliste pour expliquer cette différence. Il est important de noter que les auteurs des Évangiles ont rapporté des faits précis en quelques mots, se concentrant uniquement sur l’essentiel selon leur inspiration. Il est donc crucial de comparer les différents textes relatifs au même événement.