Annexe
Annexe 114
Je bâtirai mon Eglise

La prophétie de Saint Malachie

Pour plus d’informations

Vous pouvez consulter l’annexe ANN038 : Le ministère du Messie Jésus

Introduction

Dans la péricope PER189 : Eloge de Pierre par le Messie Jésus, nous observons que, pour la première fois, le Messie Jésus évoque son Église. Il indique à Pierre qu’il sera un pilier de cette Église. Cette déclaration du Messie Jésus peut être interprétée de manière variée, comme nous allons le découvrir.

En effet, ce passage reste complexe à analyser en raison du lien étroit établi avec Pierre. Nous estimons que chaque point doctrinal est développé à différents endroits dans la Bible. Ainsi, nous rechercherons d’autres textes qui confirment la construction de l’Église.

Le texte de Matthieu

Matthieu 16.17–19 (S21)

17 Jésus reprit la parole et lui dit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n’est pas une pensée humaine qui t’a révélé cela, mais c’est mon Père céleste.

18 Et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur ce rocher je construirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne l’emporteront pas sur elle.

19 Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre aura été lié au ciel et ce que tu délieras sur la terre aura été délié au ciel. »

(Traduction Louis Segond S21)

Voici le texte complet. Ni Marc, ni Luc, ni Jean ne rapportent ces paroles du Maître.

Dans ce passage, Jésus félicite Pierre pour avoir reconnu sa véritable identité : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16.16). Il attribue cette révélation à une source divine plutôt qu’à une compréhension humaine. Ensuite, le Messie Jésus déclare : « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église. » Il lui confère une autorité particulière en lui offrant « les clés du royaume des cieux », avec le pouvoir de lier et de délier sur terre et au ciel.

Ce texte est interprété de diverses manières par les exégètes, et il est nécessaire de reconnaître que son explication demeure complexe. Par conséquent, une étude approfondie de ces paroles du Maître ainsi que du contexte dans lequel elles ont été prononcées est indispensable pour comprendre les intentions du Messie Jésus.

Regardons le verset de Matthieu 16.17

Matthieu 16.17 (S21)

17 Jésus reprit la parole et lui dit : « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n’est pas une pensée humaine qui t’a révélé cela, mais c’est mon Père céleste.

(Traduction Louis Segond S21)

Pierre venait de répondre à la question du Messie Jésus :

Matthieu 16.15 (S21)

15 « Et d’après vous, qui suis-je ?» leur dit-il.

(Traduction Louis Segond S21)

Pierre prend la parole, comme cela arrive fréquemment. Cependant, ses propos reflètent-ils la position du groupe ou seulement son avis personnel ? Au vu de la réponse du Maître, il semble plus probable que Pierre ait bénéficié d’une révélation personnelle, qui a sans doute été approuvée par les autres disciples.

Nous sommes donc dans un contexte particulier où la compréhension des disciples s’éclaire sous l’influence divine. Cela évoque le principe de l’aveugle de Bethsaïda (voir la péricope PER187 : L’aveugle de Bethsaïda) qui a retrouvé la vue en deux étapes. En ce moment, les disciples franchissent ensemble une étape significative. Ils parviennent à exprimer clairement leurs pensées. C’est Pierre qui initie cette démarche.

Un détail dans la réponse du Maître est notable. Il appelle Pierre par son nom de naissance, Simon, au lieu du nom qu’il lui avait donné (Jean 1.42). De plus, nous apprenons que le père de Simon s’appelait Jonas.

Regardons le verset de Matthieu 16.18

Matthieu 16.18 (S21)

18 Et moi, je te dis que tu es Pierre et que sur ce rocher je construirai mon Eglise, et les portes du séjour des morts ne l’emporteront pas sur elle.

(Traduction Louis Segond S21)

Nous avons précédemment mentionné que le Messie Jésus avait utilisé l’ancien nom de Pierre, Simon. À présent, il emploie son nouveau nom, Cephas en araméen, qui se traduit par Pierre.

Dans Matthieu 16.17, Jésus utilise le nom Simon pour rappeler l’identité originelle de Pierre avant sa mission apostolique. En l’appelant Simon, fils de Jonas, il indique que cette révélation provient non pas de son héritage humain, mais de Dieu.

Ensuite, dans Matthieu 16.18, Jésus utilise le nom Pierre (Petros en grec), qui signifie rocher, pour marquer un tournant dans son rôle. Ce changement de nom symbolise la mission que le Messie confie à Pierre : être un fondement pour l’Église. Cette méthode est courante dans la Bible, où un changement de nom accompagne souvent une transformation spirituelle (par exemple, Abram devenant Abraham dans Genèse 17.5, ou Jacob devenant Israël dans Genèse 32.28 et Genèse 35.10).

Dans la traduction Segond 21, le terme Pierre est distinct du terme rocher.

Il y a en effet une différence notable dans le grec original du verset Matthieu 16.18 entre les termes Pierre et rocher.

Pierre est traduit du grec « Petros » (Πέτρος), qui désigne une pierre ou un caillou, souvent interprété comme une pierre mobile ou détachée.

Rocher est traduit du grec « Petra » (πέτρα), qui désigne un rocher massif, une fondation solide et immuable.

Il est ainsi possible de considérer que l’Église repose sur un fondement solide. Cependant, ce fondement n’est pas Pierre, qui représente uniquement une petite partie de l’ensemble. Pierre contribue à la construction de l’Église, sans en être le pilier principal.

La seconde partie de ce verset indique que l’Église fondée par Jésus ne sera pas vaincue par la mort ou les forces du mal. Voici quelques éléments d’explication :

« Le séjour des morts » (Hadès en grec) fait référence au royaume des morts, souvent interprété comme symbolisant la puissance de la mort ou les forces du mal.

« Les portes » symbolisent l’autorité et le pouvoir. Dans l’Antiquité, les portes d’une ville représentaient son gouvernement et sa force. Le Messie Jésus est la porte (Jean 10.9)

« Ne l’emporteront pas » signifie que l’Église restera victorieuse malgré les attaques du mal et les épreuves.

La prédiction du Maître s’est réalisée et continue de se réaliser ; l’Église est fréquemment la cible d’attaques, mais elle demeure résiliente et ne faiblit pas. Le terme Église ne désigne pas un mouvement religieux.

Dans Matthieu 16.18, le mot grec traduit par « Église » est ἐκκλησία (ekklesia). Ce terme est composé de « ek » (hors de) et « klesis » (appel), ce qui signifie littéralement « ceux qui sont appelés hors de ». A l’époque, ekklesia désignait une assemblée ou un rassemblement de citoyens. Dans le contexte chrétien, il fait référence à la communauté des croyants réunis en Christ.

Ce terme ne peut en aucun cas être associé uniquement à un mouvement religieux, bien que celui-ci en fasse partie.

Regardons le verset de Matthieu 16.19

Matthieu 16.19 (S21)

19 Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre aura été lié au ciel et ce que tu délieras sur la terre aura été délié au ciel. »

(Traduction Louis Segond S21)

Nous observons que la même formulation apparaît plus loin dans le texte, mais cette fois adressée à tous les disciples et non exclusivement à Pierre. Il est à noter que la partie concernant les clés du royaume n’est pas reprise explicitement.

Cependant, Jean traite du problème de reprendre un membre en faute et même de l’exclure de l’Église s’il persiste dans son erreur, ce qui pourrait correspondre à l’idée de donner les clés du royaume.

Matthieu 18.18 (S21)

18 Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre aura été lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre aura été délié au ciel.

(Traduction Louis Segond S21)

Le verset de Matthieu 16.19 est notable car il semble conférer à Pierre une autorité particulière. Cette déclaration, présente également dans Matthieu 18.1, indique le concept d’une autorité spirituelle octroyée par Jésus à ses disciples. Ainsi, il est raisonnable de conclure que cette autorité est accordée à chaque disciple et non uniquement à Pierre, comme pourrait le laisser penser une lecture isolée de Matthieu 16.19.

Voici quelque explication :

_ Lier et délier : Dans la tradition juive, ces termes étaient utilisés par les rabbins pour désigner l’autorité d’interdire ou de permettre certaines pratiques. Jésus applique ce principe à l’Église, lui conférant une responsabilité doctrinale et disciplinaire.

_ Une action en accord avec le ciel : La formulation « aura été lié au ciel » suggère que les décisions prises sur terre doivent être en harmonie avec la volonté divine. Ce n’est pas l’homme qui dicte à Dieu, mais l’Église qui agit en accord avec ce qui est déjà établi dans le ciel.

_ Application pratique : Ce pouvoir concerne notamment l’enseignement, la discipline ecclésiastique et le pardon des péchés (voir Jean 20.23).

Jean 20.23 (S21)

23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »

(Traduction Louis Segond S21)

Nous aborderons l’analyse du texte de Jean 20.23 ultérieurement.

En ce qui concerne le concept des clés du royaume, il est essentiel de comprendre qu’il n’est pas concevable qu’un individu ait la capacité de déterminer le salut ou la perdition d’une personne pour l’éternité. Cette prérogative est exclusivement réservée au Messie Jésus. Le rôle et le pouvoir de l’homme, en particulier celui du disciple, se limitent à ratifier les décisions du ciel.

Dans ce contexte, il est pertinent de se demander pourquoi le Messie Jésus annonce à Pierre qu’il lui donnera les clés du royaume des cieux. Il convient de noter que le verbe employé est au futur, indiquant ainsi que ce pouvoir n’est pas présent mais sera conféré ultérieurement. Cette déclaration peut être mise en relation avec le passage de l’apôtre Paul :

1 Corinthiens 6.2 (S21)

2 Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c’est par vous que le monde doit être jugé, êtes-vous incapables de rendre des jugements de faible importance ?

(Traduction Louis Segond S21)

L’apôtre Paul rappelle aux croyants que les saints seront appelés à juger le monde et les encourage à résoudre leurs différends entre eux plutôt qu’en recourant à des tribunaux extérieurs. Par conséquent, il est possible de considérer ce don des clés du royaume et ce jugement de manière similaire.

Le prophète Esaïe 22.22 parle d’un homme honorable, Eliakim à qui seront remises les clés de la maison de David.

Cette clé symbolise l’autorité et le pouvoir d’ouvrir et de fermer des portes de manière définitive. Dans le contexte immédiat du chapitre, il s’agit de Eliakim, un serviteur fidèle qui remplace Shebna comme intendant du palais royal.

Ce verset est également interprété comme une prophétie messianique, faisant référence à Jésus-Christ, qui détient les clés du Royaume des cieux et dont l’autorité est confirmée dans Apocalypse 3.7.

Pourtant il est bien question que Dieu donne les clés à des hommes, des disciples. En fait nous pouvons comprendre que le disciple exerce une fonction de ministre ou d’ambassadeur du Messie Jésus et en conséquence il le représente et défend ses intérêts.

Nous pourrions dire que le disciple dans son rôle d’ambassadeur applique ni plus ni moins les consignes du Dieu.

Les paroles de Jean 20.23

Jean 20.23 (S21)

23 Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »

(Traduction Louis Segond S21)

Nous avons établi que l’autorité humaine, notamment celle des disciples, se limite à ratifier les décisions célestes. Aucun individu n’a la capacité de pardonner ou de retenir les péchés de ses semblables ; ce pouvoir est exclusivement réservé à Dieu.

Par conséquent, il est possible d’affirmer que le Messie Jésus confie à ses disciples la mission de proclamer l’Évangile, qui inclut l’annonce du pardon des péchés pour ceux qui croient. Leur rôle consiste donc à déclarer ce pardon, et non à l’accorder directement. Certains théologiens indiquent que ce verset est en lien avec la prédication et l’appel à la repentance.

Dans ce contexte, quelle est l’opinion appropriée concernant l’absolution sacerdotale pratiquée par les prêtres de l’Église catholique ?

L’absolution sacerdotale est le pardon des péchés accordé par un prêtre dans le cadre du sacrement de la réconciliation. Selon la doctrine catholique, seul un prêtre ordonné a reçu l’autorité de pardonner les péchés au nom du Christ. Ce pardon est donné après la confession des fautes et un acte de contrition sincère.

L’absolution est un acte spirituel où le prêtre « délie » le pénitent de ses péchés, en application des paroles de Jésus à ses disciples : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés » (Jean 20,23). La formule d’absolution prononcée par le prêtre invoque la miséricorde divine et la réconciliation avec Dieu.

Aucune personne, qu’elle soit pasteur, prêtre ou autre, ne détient le pouvoir de pardonner les péchés d’autrui. Elle peut uniquement, sur la base de l’expérience et du témoignage de l’individu concerné, confirmer que ses péchés sont pardonnés par Dieu.

L’interprétation catholique

Selon l’Église catholique, Pierre est considéré comme le premier Pape, ce qui lui confère une importance significative dans cette tradition religieuse. Par conséquent, Pierre serait vu comme le premier dirigeant de l’Église.

Cependant, d’après la Bible, Jésus est le chef de l’Église. Plusieurs passages du Nouveau Testament soutiennent cette interprétation :

Colossiens 1.18 (S21)

18 Il est la tête du corps qu’est l’Eglise ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier.

(Traduction Louis Segond S21)

Éphésiens 5.23 (S21)

23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps et dont il est le Sauveur.

(Traduction Louis Segond S21)

Ces versets illustrent que l’Église est comparée à un corps dont le Messie Jésus est la tête, signifiant ainsi qu’il en est l’autorité suprême et le guide spirituel.

Dans la doctrine catholique, le Messie Jésus est considéré comme le chef suprême de l’Église en tant que fondateur et tête spirituelle. Le pape, en tant que successeur de l’apôtre Pierre à qui Jésus aurait confié la mission de guider l’Église, est perçu comme son représentant sur terre.

Le pape exerce une primauté sur l’Église catholique et joue un rôle de guide spirituel, en garantissant l’unité doctrinale et pastorale des fidèles. Il est également le chef du Collège des évêques, chargé de la transmission de la foi et de la gouvernance de l’Église catholique.

Ainsi, dans la théologie catholique, le Messie Jésus est vu comme le chef divin, tandis que le pape est son vicaire, responsable de diriger l’Église catholique sur terre.

Il est avéré que les protestants ne reconnaissent pas l’autorité du pape et considèrent que le seul chef de l’Église est Jésus-Christ. D’après leur interprétation, ils soutiennent que Pierre n’a pas reçu un pouvoir exclusif et exceptionnel, mais que cette autorité est partagée par l’ensemble des disciples, conformément aux divers versets mentionnés précédemment.

Les fondements de l’Eglise

Il est pertinent d’examiner dans la Bible le principe de l’édification de l’Église, laquelle est bâtie sur un rocher. Voici quelques références notables :

Ephésiens 2.20–22 (S21)

20 Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire.

21 C’est en lui que tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur.

22 C’est en lui que vous aussi, vous êtes édifiés avec eux pour former une habitation de Dieu en Esprit.

(Traduction Louis Segond S21)

Dans ce contexte, l’Église est décrite comme étant fondée sur les apôtres et les prophètes, avec Jésus le Messie en tant que pierre angulaire.

1 Corinthiens 10.4 (S21)

4 et ils ont tous bu la même boisson spirituelle. En effet, ils buvaient à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher était Christ.

(Traduction Louis Segond S21)

Ce passage souligne que le véritable rocher ou fondation est incarnée par le Messie Jésus lui-même, comme indiqué dans Deutéronome 32.4 et Ésaïe 26.4.

1 Pierre 2.4–8 (S21)

4 Approchez-vous de Christ, la pierre vivante rejetée par les hommes mais choisie et précieuse devant Dieu,

5 et vous-mêmes, en tant que pierres vivantes, laissez-vous édifier pour former une maison spirituelle, un groupe de prêtres saints, afin d’offrir des sacrifices spirituels que Dieu peut accepter par Jésus-Christ.

6 En effet, il est dit dans l’Ecriture : Je mets dans Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse. Celui qui croit en elle n’en aura jamais honte.

7 Elle est donc précieuse pour vous qui croyez. Quant à ceux qui désobéissent, la pierre rejetée par ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire.

8 Elle est aussi une pierre qui fait obstacle et un rocher propre à faire trébucher. Ils s’y heurtent parce qu’ils désobéissent à la parole, et c’est à cela qu’ils ont été destinés.

(Traduction Louis Segond S21)

Pierre indique que les croyants sont vus comme des pierres vivantes dans la structure spirituelle. Il ne se place pas en tant que fondement particulier.

Divers exégètes bibliques interprètent Matthieu 16.18 comme une reconnaissance du rôle spécifique de Pierre au sein de l’Église, tandis que d’autres soutiennent que le terme « rocher » se réfère principalement à Jésus-Christ. À la lumière des versets cités, il apparaît que Pierre ne revendique aucune position particulière au sein de l’Église. Au contraire, il reconnaît la prééminence du Messie Jésus, considéré comme le seul véritable rocher.

Conclusion

Nous avons aisément démontré que cet événement s’est produit à deux reprises en nous basant sur les déclarations de Matthieu 16.9-10[/]. Les paroles du Messie Jésus constituent ainsi une preuve irréfutable, bien que ce soit le seul exemple identifié dans les Évangiles. Dans tous les autres cas, il est nécessaire d’examiner minutieusement chaque détail afin de déterminer si les faits rapportés sont distincts ou identiques.

Ce fait démontre que des événements similaires peuvent en réalité représenter des faits distincts. Cela ne devrait pas nous surprendre, car selon [b]Jean 21.25, le nombre de miracles rapportés dans les textes évangéliques, qui est de 40 d’après nos recherches, constitue une fraction insignifiante de ce qui s’est réellement produit.

Il est regrettable que certains commentateurs mentionnent des contradictions ou des erreurs dans les textes des Évangiles, qui sont une partie intégrante de la Bible, considérée comme la Parole de Dieu pour tous.

2 Pierre 3.16 (S21)

16  C’est ce qu’il fait dans toutes les lettres où il parle de ces choses ; il s’y trouve certes des points difficiles à comprendre, et les personnes ignorantes et mal affermies en tordent le sens, comme elles le font des autres Ecritures, pour leur propre ruine.

(Traduction Louis Segond S21)

Pierre reconnait que certains textes des écritures sont difficiles à comprendre et que des personnes arrivent dans leurs commentaires à en tordent le sens. Il nous semble important d’effectuer des recherches minutieuse et approfondies afin de discerner ce que l’auteur a réellement voulu nous dire.  L’étude des textes abordant le même sujet nous aide aussi à cerner la pensé de l’écrivain.

Un point apparait comme évident, les textes de la Bible ne se contredisent pas, au contraire ils doivent se confirmer. Nous ne pouvons pas voir dans cet homme exceptionnel que fut Pierre un guide particulier plus que l’apôtre Paul, par exemple, qui sera amené à le reprendre (Galates 2.11-14).

Par ailleurs, le pouvoir accordé aux disciples, et non exclusivement à Pierre, fait d’eux des ministres ou des ambassadeurs du Messie Jésus, chargés de proclamer le royaume de Dieu et le pardon des péchés grâce au sacrifice du Messie Jésus. Cela concerne tous les disciples, y compris leurs successeurs.

Ni Pierre ni Paul n’ont sacrifié leur vie pour la rédemption de l’humanité. C’est exclusivement le Messie Jésus qui a offert sa vie pour le salut des hommes.