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Introduction
Nous avons recueilli ces commentaires sur le site : https://jtpbatiment1.jimdofree.com/. Ce site semble désormais fermé, mais nous avions précédemment noté leurs réserves concernant les Évangiles. Veuillez trouver ci-dessous le Point N°15 CTD073. Nous reproduisons leur question :
« Commentaire : Un contre sens énorme car d’un côté l’homme interroge sur ce qui est bon (Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle) Matthieu 19.16-17 et d’autre part c’est-à-dire dans Marcc.10,17-18, il appelle le Christ bon maître.
Là encore on peut se poser des questions sur la véracité des traductions.
Notre réponse :
Regardons les textes en question.
Nous souhaitons examiner les autres documents pertinents liés à cet événement afin de mieux comprendre les circonstances. Nous estimons que chaque auteur apporte une perspective unique et que la synthèse des différents témoignages nous offre une vision plus exhaustive et précise.
Luc utilise exactement les mêmes mots que ses amis.
L’apôtre Jean, pourtant présent lors de cet événement, n’aborde pas ce sujet. Il considère sûrement qu’il n’est pas utile de reprendre ce que ses amis ont déjà écrit.
Notre analyse
Effectivement, il y a une grande différence entre reconnaître Jésus comme un maître éminent et chercher à comprendre ce que nous devons accomplir pour obtenir la vie éternelle.
Il est certain que ce jeune homme recherchait la voie vers la vie éternelle, comme l’indique Matthieu : « [Bon] Maître, que dois-je faire de bon pour obtenir la vie éternelle ? » Dans l’Évangile selon Matthieu, le jeune homme reconnaît Jésus comme un maître digne, et lui pose la question sur les actions nécessaires pour hériter de la vie éternelle. En réponse, Jésus aborde d’abord la première partie de la question en demandant : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. » Il utilise cette introduction pour illustrer que toute bonté provient de Dieu.
Chez Marc nous retrouvons le même principe, une réponse en deux temps, premièrement sur le fait de reconnaitre que le Messie Jésus est bon et secondement sur le moyen d’entrer dans la vie éternelle.
Il est approprié de comparer ces deux parties entre elles, mais il n’est pas correct de les croiser. Nous ne pouvons pas prendre la première partie de la question et la comparer à la seconde partie de l’autre texte.
Dans Luc 18.18, nous observons des affirmations similaires où le Maître répond en deux étapes : d’abord en abordant l’appellation « bon maître », puis en expliquant les critères pour entrer dans le royaume de Dieu ou obtenir la vie éternelle.
Il n’y a donc pas de contradiction ici. Le jeune homme considère que le Maître auquel il s’adresse est exceptionnel et bon, mais il recherche quelque chose de spécifique, d’où sa question : « Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? ».
Il n’y a aucun problème de traduction des textes ; nos analyses montrent qu’ils sont très fidèles. Matthieu, Marc et Luc résument brièvement l’entretien du jeune homme avec Jésus, en citant les paroles les plus marquantes selon leur sensibilité. Dans ce cas particulier, les textes se ressemblent fortement.