Consultation
Textes bibliques
Détails techniques

Commentaires
Jésus préfère des disciples de foi plutôt que de nombreux suiveurs sans conviction. Il encourage les incrédules à partir, souhaitant avant tout la vérité.
Le résultat ne se fait pas attendre longtemps, un grand nombre de disciples partent nous précise Jean 6.66.
Comment comprendre la parole de Jésus citée en Jean 6.65 : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi, à moins que cela ne lui soit donné par mon Père. » Ces personnes ont-elles bénéficié de la même grâce que ceux qui sont restés ?
Voici quelques points pour expliquer ce verset :
La souveraineté de Dieu : Jésus rappelle que la foi n’est pas simplement une décision humaine, mais qu’elle dépend de l’action de Dieu. Cela met en lumière la souveraineté de Dieu dans le processus de salut.
Un appel à l’humilité : Ce verset invite à reconnaître que la foi est un don immérité, ce qui pousse à l’humilité et à la gratitude envers Dieu.
Un lien avec Jean 6.44 : Ce passage fait écho à Jean 6.44, où Jésus dit : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. » Cela montre que l’initiative du salut vient de Dieu.
Un encouragement à la foi : Pour ceux qui croient, ce verset est une assurance que leur foi est le fruit de l’œuvre de Dieu en eux.
Dieu voulait que tous ces hommes soient sauvés (1 Timothée 2.4), cependant, ce souhait divin doit être compris dans le contexte de la liberté humaine. Dieu offre le salut à tous, mais il ne force personne à l’accepter. La foi et la réponse à cet appel sont des choix personnels. Certains peuvent rejeter cette offre, ce qui explique pourquoi tous ne sont pas sauvés malgré le désir de Dieu.
Ce paradoxe met en lumière la tension entre la souveraineté de Dieu et la responsabilité humaine.
Puis arrive la grande question aux apôtres (Jean 6.67) : « Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?» le Messie Jésus met les Douze face à un choix clair. Cette question n’est pas une accusation, mais une invitation à réfléchir à leur engagement envers lui. Ce moment met en lumière la foi des disciples restants. Le Messie Jésus ne force personne à le suivre. Il respecte la liberté de chacun, même si cela signifie que certains choisissent de partir.
La réponse de Pierre est époustouflante (Jean 6.68-69) : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous, nous croyons et nous savons que tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » Quelle proclamation extraordinaire, mais surtout quelle différence entre la vie de Pierre et des apôtres et celle des disciples partis. Voici, en résumé, l’essence de la vie chrétienne.
Cependant, le Messie Jésus poursuit en ajoutant une phrase complexe que les apôtres n’ont apparemment pas saisie.
Jésus leur répondit : « N’est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l’un de vous est un diable !»
Judas l’Iscariote était présent, et Jean conclut en disant que Jésus faisait référence à lui en raison de sa trahison.
Ainsi s’achève le récit de Jean, qui vient de nous décrire une journée éprouvante. Il nous démontre que rien n’échappe à l’œil de Dieu et que toute tentative de dissimulation est futile.