Qui n’a pas entendu lors d’obsèques de chrétiens, il est auprès de son Seigneur ou il est dans le paradis ou il est au ciel.

Ces paroles sont en réalité une source d’encouragement pour les proches. Certains imaginent que les morts voient les vivant et veillent sur eux. En réalité chacun imagine selon son désir ce que sera la mort et surtout ce qui se passe au-delà de la mort.

Cette étude a pour objectif d’examiner les indications bibliques sur la question des défunts. Nous allons donc rechercher dans l’ensemble des textes bibliques les informations qui nous parle de l’état dans lequel se trouve les défunts.

Nous tenterons ainsi de répondre aux questions que peuvent se poser beaucoup de personnes. Notre position est de prendre les affirmations de la Bible comme décrivant une réalité factuelle.

Nous analyserons également le texte de Luc 23.43 où Jésus déclare : « Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Le terme « aujourd’hui » est particulièrement notable car il peut sembler entrer en contradiction avec d’autres informations bibliques sur ce sujet. Ainsi, nous proposerons notre interprétation concernant ce point précis.

Dès la naissance, il est établi qu’un individu finira par décéder. La durée de vie varie d’une personne à l’autre, mais elle s’arrêtera inévitablement. Les êtres humains n’ont aucun contrôle sur le moment de leur décès, mais ils peuvent influencer certains facteurs qui affectent leur espérance de vie, tels que la santé, la sécurité et les choix de vie.

Malgré les progrès significatifs de la médecine visant à prolonger la vie, la mort reste une étape finale inéluctable à laquelle personne ne peut échapper.

Le roi Salomon déclarait :

Et Job ajoute :

Nous pourrions également évoquer la parabole du riche et du pauvre Lazare, telle que mentionnée dans Luc 16.22-23, où le Messie Jésus traite de la destinée des âmes après la mort. Nous y reviendrons ultérieurement.

Cependant, il convient de souligner une exception à cette règle fondamentale : les chrétiens présents lors de l’enlèvement de l’Église par le Messie Jésus ne connaîtront pas la mort.

De plus, deux exemples notables vont à l’encontre de cette règle : Énoch (Genèse 5.24) et Élie, le grand prophète (2 Rois 2.11).

La mort est une réalité inhérente à la condition humaine, ce qui est indiscutable. À présent, nous allons aborder le sujet spécifique de cette étude : qu’advient-il après la mort ?

Le présent document a pour objectif de réaliser une analyse approfondie des passages bibliques en rapport avec cette thématique.

Quand Jésus mentionne la mort de Lazare, il dit : « Notre ami Lazare s’est endormi ; mais je vais le réveiller. » Les disciples ne saisissent pas immédiatement ses propos, alors Jésus clarifie qu’il fait référence à la mort.

Ces textes suggèrent que la mort est assimilable à un état de sommeil. Selon ces écrits, après la vie, l’individu entre dans un état similaire au sommeil. Cette interprétation peut également être perçue comme une métaphore poétique remplaçant le terme « mort », qui évoque une notion définitive. L’idée de sommeil implique la possibilité d’un réveil, offrant ainsi une perspective différente.

Cette interprétation poétique est remise en question par les déclarations de Daniel.

Nous observons que Daniel évoque un réveil, suivi par une sélection des individus, quelques-uns étant destinés à la vie éternelle, tandis que les autres sont voués à l’horreur éternelle. Ce concept fait écho aux notions de paradis et d’enfer. Il est important de noter que cette décision se produit après le réveil, indiquant que la personne a été en sommeil pendant une période indéterminée avant ce moment de réveil.

Dans Jean 11.11-14, il est rapporté que Jésus fait référence à Lazare en affirmant qu’il dort, bien que ce dernier soit en réalité décédé, comme précisé dans Jean 11.14.

D’après ces écrits, la mort est caractérisée comme un état de léthargie dans lequel se trouvent les personnes décédées. En conséquence, elle ne constitue pas un état définitif.

Nous revenons sur les propos de l’apôtre Paul que nous avons cités.

La traduction Darby utile le mot dormir au lieu du mot mort chez Louis Segond.

Ce terme (N° Strong 2837) possède la signification d’entrer dans le sommeil mais aussi faire mourir. Ainsi les deux traductions sont correctes.

Il est possible de déduire un principe clair de ce texte : l’âme de la personne décédée entre dans un état analogue au sommeil jusqu’au moment de son réveil ou de sa résurrection. Cette période de réveil ou de résurrection est associée au temps du jugement, comme mentionné dans Hébreux 9.27.

Il n’est donc pas correct d’affirmer que certaines personnes accèdent immédiatement au paradis. Toutes attendent le retour du Messie Jésus, qui ressuscitera les morts en Christ et emmènera également ceux qui sont encore vivants vers le paradis.

L’Annexe ANN101 décrit la chronologie des événements du retour du Messie Jésus et de la résurrection des morts.

Une exception notable est l’événement de la mort du Messie Jésus, qui, après une période de 40 jours suivant sa résurrection, a été élevé au ciel auprès du Père.

D’autres passages viennent corroborer les affirmations de Paul de 1 Thessaloniciens 4.13–18.

En effet, plusieurs autres passages bibliques soutiennent ou développent l’idée exprimée par Paul dans 1 Thessaloniciens 4.13–18, où il évoque la résurrection des morts en Christ et la réunion des croyants avec le Seigneur. Voici quelques exemples :

Ce passage décrit l’accomplissement de cette espérance : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ».

Cela illustre l’espérance de la résurrection, même avant l’époque de Paul.

Ces passages renforcent l’idée d’une espérance partagée parmi les croyants : la victoire sur la mort, la résurrection et la réunion avec Dieu. Ils confirment ainsi l’état de latence dans lequel repose l’âme du défunt qui sera réveillée lors du retour du Messie Jésus (Jean 11.23).

Nos conclusions nous amènent à affirmer qu’un individu décédé entre dans un état de léthargie sans aucune faculté d’entendre de voir ou de penser.

Nous parlons ici de la phase pré résurrection.

Les textes de Salomon (Ecclésiaste 9.5-6 et Ecclésiaste 9.10) suggèrent que les morts n’ont plus d’activité consciente dans le monde physique. D’autres textes confirment cette analyse :

Ce verset reflète l’idée que les morts ne participent plus à la vie active, y compris dans la louange.

Ici, Ésaïe réaffirme que les morts ne sont plus actifs dans leur relation avec Dieu.

Donc sur ce point nous n’avons pas de doute. Cependant le récit de Luc 16.19-31, au sujet du pauvre Lazare et du mauvais riche pourrait nous laisser penser le contraire. Il semble même remettre en cause toutes les conclusions que nous vous avons proposées.

Voici le résumé de cette histoire de Luc 16.19-31 :

Un homme riche mène une vie de luxe, tandis qu’un pauvre nommé Lazare, couvert de plaies, mendie à sa porte et aspire à se nourrir des miettes tombant de la table du riche. À leur mort, leurs destins s’inversent : Lazare est emporté par les anges auprès d’Abraham (souvent interprété comme un lieu de bonheur ou le paradis), tandis que le riche se retrouve dans un lieu de tourments.

Dans cet état, le riche lève les yeux et supplie Abraham de lui envoyer Lazare pour soulager sa souffrance en lui apportant un peu d’eau. Abraham refuse, expliquant qu’un grand gouffre sépare les deux lieux, empêchant toute interaction entre eux. Le riche demande alors à Abraham d’envoyer Lazare avertir ses frères restés en vie pour qu’ils se repentent et évitent son sort. Abraham lui répond que leurs frères ont déjà Moïse et les prophètes pour les avertir, et qu’ils ne croiraient même pas si quelqu’un revenait d’entre les morts.

Sommes-nous face à une parabole ou à un récit littéral ? Dans le cas d’un récit littéral, il y aurait une contradiction avec la doctrine précédemment exposée qui repose sur des textes bibliques. Ce point est crucial et nous amène à considérer qu’il s’agit d’une parabole, où les éléments ne sont pas tous factuels et visent à transmettre un enseignement.

Cela nous amène à conclure que Luc fait référence à une parabole, malgré la mention du nom de Lazare, qui constitue l’unique cas où un personnage est explicitement nommé.

Dans ces conditions, il est nécessaire de séparer l’enseignement du contexte historique. Les raccourcis employés dans cette parabole ne doivent pas être pris littéralement, mais servent simplement à illustrer l’enseignement suivant :

Justice divine après la mort : Cette parabole souligne que les choix et attitudes dans la vie terrestre entraînent des conséquences éternelles. Le riche, qui a ignoré les besoins de Lazare, est puni, tandis que Lazare, malgré sa souffrance, trouve le réconfort auprès d’Abraham.

L’importance de la compassion et de la responsabilité : Elle appelle à une vie d’empathie et de partage envers ceux qui souffrent, rappelant que l’indifférence aux autres peut entraîner des conséquences graves.

Écouter les enseignements divins : Abraham rappelle que les frères du riche ont « Moïse et les prophètes » comme guide, soulignant que la révélation divine dans les Écritures est suffisante pour orienter les humains vers une vie juste.

L’irréversibilité de l’au-delà : Une fois morts, les destins ne peuvent plus être changés, illustrant l’urgence de prendre de bonnes décisions pendant la vie.

En conclusion, cette parabole exhorte à adopter une vie caractérisée par la justice, l’humilité et l’amour envers autrui, tout en se conformant aux enseignements divins. Elle incite à considérer les répercussions de nos choix spirituels et moraux dans notre existence actuelle.

Par conséquent, il est inapproprié d’utiliser le contexte historique de cette parabole comme fondement pour établir une doctrine concernant l’au-delà.

Les médias présentent des témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort imminente. Il s’agit principalement de personnes déclarées cliniquement mortes pendant une courte période.

Il semble que ces personnes perçoivent les événements de leur environnement. Cependant, elles ne peuvent plus communiquer ni interagir avec les vivants. Nous ne détaillerons pas ces expériences. Notre objectif est simplement d’évaluer si ces observations, apparemment vérifiées, contredisent l’enseignement de la Bible.

La Bible traite de la question de la mort comme nous l’avons vu dans le cadre de notre étude. Elle ne mentionne pas les expériences transitoires des individus concernés. La transition entre l’état de vie et celui de mort pose une interrogation complexe, d’autant plus que les méthodes médicales actuelles pour prolonger la vie des personnes mourantes sont particulièrement avancées.

Nous observons que ces témoignages indiquent souvent une période de bien-être post-mortem, sans lien direct avec les croyances religieuses initiales des individus. Ces observations confirment les enseignements bibliques, selon lesquels tous les êtres humains entrent dans un état de léthargie après la mort, et le jugement final interviendra uniquement au moment du retour du Messie Jésus. Ainsi, il n’est pas question d’une entrée immédiate au paradis ou en enfer, conformément aux textes bibliques.

D’après notre analyse des textes bibliques, nous avons conclu que l’homme, après sa mort, entre dans un état de léthargie qui perdurera jusqu’à la résurrection finale lors du retour du Messie Jésus.

Ces âmes ne sont pas encore près du Seigneur comme l’annoncent certains imprudemment, mais elles le seront seulement après le jugement du Messie Jésus si elles remplissent les conditions requises (1 Corinthiens 15.1-2). Ce jugement arrivera après la grande résurrection et le retour du Messie Jésus. Tous ces événements sont bien documentés dans nos Bibles et nous vous proposons sur ce site différentes études afin de vous aider à comprendre ce que dit ce livre.

Notre travail consiste non pas à formuler un avis personnel mais uniquement à effectuer des recherches, souvent longues et difficiles, dans la Bible afin de vous communiquer les références des textes ainsi que nos conclusions.

À travers ces études, nous discernons l’impact significatif des décisions prises au cours de notre existence sur la vie après la mort.