La résurrection
Luc 24.10–11 (S21) 10 Celles qui racontèrent cela aux apôtres étaient Marie de Magdala, Jeanne, Marie la mère de Jacques et les autres femmes qui étaient avec elles,
11 mais ils prirent leurs discours pour des absurdités, ils ne crurent pas ces femmes.
Le dimanche 3 avril de l’an 33, de très bonne heure, des femmes se sont rendues au tombeau où Joseph d’Arimathée et Nicodème avaient déposé le corps du Messie Jésus. Cependant, à leur arrivée, elles constatèrent que le tombeau était vide. Elles se hâtèrent alors d’informer les apôtres et les disciples de ce qu’elles considéraient comme une nouvelle capitale : la résurrection de leur Maître.
La réaction est lapidaire : « ils prirent leurs discours pour des absurdités, ils ne crurent pas ces femmes ». Ils comprendront quelques heures plus tard leur erreur. Pourtant cette attitude face à des événements qui nous dépassent semble naturelle.
« Cela semble trop beau pour être vrai », dit un adage. Cependant, cet événement avait été prédit par Jésus, le Messie. Les autorités religieuses qui avaient condamné Jésus étaient bien conscientes de cette prédiction. C’est pourquoi ils avaient demandé à Ponce Pilate de faire garder le tombeau par des soldats, afin d’éviter que les disciples ne volent le corps et ne prétendent à une résurrection.
Les disciples en réalité sont loin d’imaginer une telle stratégie, ils sont abattus, désemparés, perdus.
Pourtant à l’annonce de cette bonne nouvelle ils auraient dû sauter de joie. Ils n’ont pas cru et même ont considéré ces femmes comme folles selon certaines traductions.
1 Corinthiens 1.18 : « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. »
Il est observé que le salut offert par Dieu à l’humanité est souvent perçu comme une absurdité par ceux qui ne le comprennent pas, bien qu’ils soient en voie de perdition. Cette nouvelle devrait pourtant les réjouir, mais ils demeurent dans leur détresse. Ils préfèrent rester dans leur situation difficile et ne parviennent pas à croire en cette annonce extraordinaire. Par conséquent, ils considèrent souvent les porteurs de cette nouvelle comme des individus dérangés, similaires aux apôtres qui ont manifestés des réactions sceptiques en écoutant ces femmes.
Ce qui nous intéresse particulièrement est que les apôtres ont vécu un événement extraordinaire. Le soir même, Jésus, considéré comme le Messie, est apparu au milieu d’eux dans la maison de Marie à Jérusalem. La scène demeure marquante ; bien qu’ils aient été initialement effrayés, ils ont finalement accepté cette réalité : leur Maître était réellement ressuscité.
L’apôtre Jean écrit dans son livre l’Apocalypse 3.20 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. »
Heureusement qu’Il a frappé plusieurs fois à la porte du cœur de ses disciples. Ceux-ci ont fini par croire, à tel point qu’ils ont annoncé ensuite ce merveilleux message à leur génération au péril de leurs vies.
Nous ne nous rendons pas toujours compte de ce fait : Dieu frappe à la porte de notre cœur. Nous arrivons parfois à être troublés face à des faits qui nous étonnent et avons du mal à comprendre cette réalité. Dieu m’a parlé, non pas d’une manière audible, mais au travers d’événements.
Un jour, chaque personne devra rendre compte à Dieu, alors imaginez un instant qu’un homme se lève et puisse dire à Dieu : jamais tu n’as frappé à la porte de mon cœur. Quelle injustice si cela se produisait. La réalité sera bien différente, car à ce moment-là chacun se remémorera ces expériences et il n’y aura aucune excuse possible.
Job 33.14 : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. » La suite est intéressante : Job 33.15-17, il nous parle aussi par des rêves.
L’impression générale qui ressort est que Dieu crie et que l’homme se bouche les oreilles
Hébreux 3.7-8 : « C’est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte. »
Dominique Lormier