Parabole
Parabole 009
Le filet

Pour plus d’informations

Vous pouvez consulter l’annexe ANN078 : Les paraboles

Vous pouvez consulter l’annexe ANN050 : Comment le Messie JĂ©sus se faisait-il entendre

Vous pouvez consulter l’annexe ANN072 : Les miracles

Textes bibliques

Le passage biblique suivant présente cette parabole. Il est également possible de consulter la péricope (PER149) qui aborde ce sujet.

Matthieu 13.47–50 (S21)

47 » Le royaume des cieux ressemble encore à un filet jeté dans la mer et qui ramÚne des poissons de toutes sortes.

48 Quand il est rempli, les pĂȘcheurs le tirent sur le rivage et s’asseyent ; puis ils mettent dans des paniers ce qui est bon et jettent ce qui est mauvais.

49 Il en ira de mĂȘme Ă  la fin du monde : les anges viendront sĂ©parer les mĂ©chants d’avec les justes

50 et les jetteront dans la fournaise de feu, oĂč il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

(Traduction Louis Segond S21)

Résumé de la parabole

Le Messie JĂ©sus compare le royaume des cieux Ă  un filet jetĂ© dans la mer, qui ramasse toutes sortes de poissons. Lorsque le filet est plein, les pĂȘcheurs le tirent sur le rivage, s’assoient et mettent les bons poissons dans des paniers, tandis qu’ils jettent les mauvais.

Le contexte du discours

La parabole du filet, en Matthieu 13.47–50, s’inscrit dans un moment dense et structurĂ© du ministĂšre de JĂ©sus, oĂč il enseigne en paraboles pour rĂ©vĂ©ler les mystĂšres du Royaume des cieux. Voici les principales dimensions de son contexte :

Contexte narratif immédiat

– Le Messie JĂ©sus enseigne depuis une barque, face Ă  une foule nombreuse sur le rivage (Matthieu 13.1–2).

– Il proclame une sĂ©rie de sept paraboles concernant le Royaume des cieux, dont la parabole du filet constitue la derniĂšre.

  1. Le semeur (Matthieu 13.1–23)
  2. L’ivraie (Matthieu 13.24–30)
  3. Le grain de sĂ©nevĂ© (Matthieu 13.31–32)
  4. Le levain (Matthieu 13.33)
  5. Le trésor caché (Matthieu 13.44)
  6. La perle de grand prix (Matthieu 13.45–46)
  7. Le filet (Matthieu 13.47–50) – Cette derniĂšre parabole clĂŽt la sĂ©rie avec une tonalitĂ© eschatologique forte : elle Ă©voque le jugement final.

Contexte théologique

– Le Messie JĂ©sus s’adresse Ă  une foule mixte : disciples, curieux, opposants.

– Les paraboles ont une fonction double : elles rĂ©vĂšlent aux cƓurs ouverts et voilent aux cƓurs endurcis (Matthieu 13.10–17).

– La parabole du filet reprend le thĂšme du tri, dĂ©jĂ  prĂ©sent dans celle de l’ivraie (Matthieu 13.24–30) : les bons et les mauvais sont sĂ©parĂ©s Ă  la fin.

– Elle annonce le jugement eschatologique : les anges sĂ©pareront les justes des mĂ©chants, qui seront jetĂ©s dans la fournaise.

– Le Royaume est donc non seulement une rĂ©alitĂ© prĂ©cieuse Ă  dĂ©couvrir (comme la perle), mais aussi une rĂ©alitĂ© exigeante, qui conduit Ă  un discernement final.

Contexte culturel et imagé

– L’image du filet Ă©tait familiĂšre aux auditeurs de JĂ©sus, beaucoup Ă©tant pĂȘcheurs ou vivant prĂšs du lac de GalilĂ©e.

– Le filet (ÏƒÎ±ÎłÎźÎœÎ· / sagēnē) dĂ©signe un filet de grande taille, utilisĂ© pour la pĂȘche collective.

– Le tri des poissons bons et mauvais Ă©tait une pratique courante : les poissons impurs ou non comestibles Ă©taient rejetĂ©s.

– Cette image devient une mĂ©taphore du jugement divin : tous sont rassemblĂ©s, mais tous ne sont pas conservĂ©s.

Cette parabole, proclamĂ©e dans un contexte d’enseignement intensif sur le Royaume, en constitue la clĂŽture solennelle. Elle rappelle que la dĂ©couverte du Royaume (trĂ©sor, perle) doit conduire Ă  une vie transformĂ©e, car le tri final est inĂ©vitable. Elle appelle Ă  la vigilance, Ă  la conversion, et Ă  une vie conforme aux exigences du Royaume.

ThĂšme

Le thĂšme central de la parabole du filet en Matthieu 13.47–50 est le jugement final et le tri eschatologique entre les justes et les mĂ©chants.

Le Messie JĂ©sus compare le Royaume des cieux Ă  un filet jetĂ© dans la mer, qui rassemble toutes sortes de poissons. Une fois remontĂ© sur le rivage, les pĂȘcheurs trient les bons poissons qu’ils mettent dans des paniers, tandis qu’ils rejettent les mauvais. Cette image familiĂšre aux auditeurs de GalilĂ©e devient une puissante mĂ©taphore du discernement divin Ă  la fin des temps.

Voici les grandes lignes du thĂšme :

  1. UniversalitĂ© de l’appel du Royaume

Le filet ne sĂ©lectionne pas : il rassemble « toutes sortes de poissons ». Cela Ă©voque l’ouverture du Royaume Ă  tous les peuples, toutes les catĂ©gories humaines. L’Évangile est proclamĂ© Ă  tous, sans distinction.

  1. Coexistence temporaire du bien et du mal

Dans le filet, les bons et les mauvais poissons sont mĂ©langĂ©s. Cela reflĂšte la rĂ©alitĂ© du monde et de l’Église : les justes et les injustes coexistent jusqu’au moment du tri.

  1. Le tri eschatologique opéré par les anges

Le Messie JĂ©sus prĂ©cise que ce tri aura lieu « Ă  la fin du monde », et que ce sont les anges qui sĂ©pareront les mĂ©chants des justes. Il s’agit d’un jugement divin, non humain, fondĂ© sur la vĂ©ritĂ© intĂ©rieure.

  1. La destinée finale : salut ou condamnation

Les bons sont conservĂ©s, les mauvais jetĂ©s « dans la fournaise ardente », oĂč il y aura « des pleurs et des grincements de dents ». Cette image forte souligne la gravitĂ© du choix spirituel et la rĂ©alitĂ© du jugement.

Cette parabole clĂŽt la sĂ©rie des sept paraboles du Royaume en Matthieu 13 avec une tonalitĂ© solennelle. AprĂšs avoir parlĂ© de la croissance, de la dĂ©couverte et de la valeur du Royaume, le Messie JĂ©sus en rĂ©vĂšle ici l’enjeu ultime : il ne suffit pas d’ĂȘtre rassemblĂ© dans le filet, il faut ĂȘtre reconnu comme juste au moment du tri.

Description de la Parabole

Voici une description dĂ©taillĂ©e, verset par verset, de la parabole du filet telle qu’elle apparaĂźt en Matthieu 13.47–50. Cette parabole, la derniĂšre d’une sĂ©rie de sept dans ce chapitre, adopte une tonalitĂ© eschatologique forte et met en lumiĂšre le thĂšme du jugement final.

Matthieu 13.47 — « Le royaume des cieux est encore semblable Ă  un filet jetĂ© dans la mer, et qui ramasse des poissons de toute espĂšce. »

Le Messie JĂ©sus commence par une comparaison directe : le Royaume est « semblable Ă  un filet ». Le mot grec utilisĂ©, sagēnē, dĂ©signe un grand filet de pĂȘche traĂźnĂ© dans la mer, capable de capturer une grande quantitĂ© de poissons. Le filet reprĂ©sente ici l’action du Royaume dans le monde, qui rassemble sans distinction. Tous les poissons sont pris : bons et mauvais, petits et grands, purs et impurs. Cela Ă©voque l’universalitĂ© de l’appel du Royaume, qui touche tous les hommes, quelles que soient leurs origines ou leurs dispositions.

Matthieu 13.48 — « Quand il est rempli, les pĂȘcheurs le tirent sur le rivage ; puis, ils s’asseyent, ramassent les bons dans des vases, et jettent les mauvais. »

Ce verset dĂ©crit la seconde Ă©tape : le tri. Une fois le filet plein, les pĂȘcheurs le remontent et procĂšdent Ă  une sĂ©lection. Les bons poissons sont conservĂ©s, les mauvais rejetĂ©s. Cette scĂšne Ă©voque le discernement final : tous sont rassemblĂ©s, mais tous ne sont pas retenus. Le tri ne se fait pas pendant la pĂȘche, mais Ă  la fin. Cela souligne que le jugement ne vient pas immĂ©diatement, mais au terme du processus. Les « vases » symbolisent la conservation, la bĂ©nĂ©diction, tandis que le rejet des mauvais poissons Ă©voque la sĂ©paration, l’exclusion.

Matthieu 13.49 — « Il en sera de mĂȘme Ă  la fin du monde. Les anges viendront sĂ©parer les mĂ©chants d’avec les justes. »

Le Messie Jésus explicite ici la portée de la parabole : elle concerne le jugement eschatologique. Ce ne sont pas les hommes qui jugent, mais les anges, envoyés par Dieu. Le tri des poissons devient le tri des ùmes. Les justes sont distingués des méchants, non selon des critÚres humains, mais selon la vérité divine. Cette séparation est définitive, et elle révÚle la nature profonde de chacun.

Matthieu 13.50 — « Et ils les jetteront dans la fournaise ardente, oĂč il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

Ce dernier verset dĂ©crit la destinĂ©e des mĂ©chants : la fournaise ardente, image du jugement et de la perdition. Les « pleurs et grincements de dents » expriment la douleur, le regret, la conscience de la perte. Ce langage fort souligne la gravitĂ© du choix spirituel. Le Royaume n’est pas seulement une promesse de vie, mais aussi une rĂ©alitĂ© exigeante, qui appelle Ă  la conversion et Ă  la fidĂ©litĂ©.

SynthÚse narrative et théologique

La parabole du filet enseigne que le Royaume des cieux rassemble tous les hommes, mais qu’un tri final aura lieu. Elle appelle Ă  ne pas se contenter d’ĂȘtre « dans le filet », mais Ă  vivre en justes, selon les exigences du Royaume. Elle prolonge la parabole de l’ivraie (Matthieu 13.24–30) et clĂŽt la sĂ©rie par une mise en garde solennelle : le temps de la grĂące prĂ©cĂšde le temps du jugement.

Signification de la parabole

La parabole du filet, en Matthieu 13.47–50, illustre avec force la rĂ©alitĂ© du jugement final et la nĂ©cessitĂ© d’une vie juste en rĂ©ponse Ă  l’appel du Royaume des cieux.

Le Messie JĂ©sus compare le Royaume Ă  un grand filet jetĂ© dans la mer, qui rassemble toutes sortes de poissons. Cette image Ă©voque l’universalitĂ© de l’annonce du Royaume : tous les hommes sont appelĂ©s, sans distinction. Le filet ne trie pas en amont, il accueille tout. Cela reflĂšte la pĂ©riode actuelle de proclamation de l’Evangile, oĂč le message est offert Ă  tous, bons et mauvais, justes et injustes.

Mais vient ensuite le moment du tri. Une fois le filet rempli, les pĂȘcheurs le remontent et sĂ©parent les bons poissons des mauvais. Le Messie JĂ©sus explique que ce tri symbolise le jugement Ă  la fin du monde, oĂč les anges sĂ©pareront les justes des mĂ©chants. Les justes seront conservĂ©s, les mĂ©chants rejetĂ©s, jetĂ©s dans la « fournaise ardente », image du chĂątiment Ă©ternel. Ce langage fort souligne la gravitĂ© du discernement divin et la rĂ©alitĂ© de la destinĂ©e Ă©ternelle.

La signification profonde de cette parabole est donc double : d’une part, elle rĂ©vĂšle la patience et l’ouverture du Royaume, qui rassemble tous les hommes dans une mĂȘme dynamique d’appel. D’autre part, elle annonce le discernement final, oĂč seuls ceux qui ont rĂ©pondu avec foi et justice Ă  cet appel seront retenus.

Cette parabole appelle Ă  la vigilance spirituelle. Elle enseigne que l’appartenance extĂ©rieure au peuple de Dieu, ĂȘtre « dans le filet », ne suffit pas. Ce qui compte, c’est la transformation intĂ©rieure, la fidĂ©litĂ©, la justice. Elle invite chacun Ă  vivre dĂšs maintenant en cohĂ©rence avec les exigences du Royaume, car le tri viendra, et il sera dĂ©finitif.

Reprise de ce thĂšme

Le thÚme de la parabole du filet, le jugement final et le tri entre les justes et les méchants, est repris à plusieurs endroits dans la Bible, sous des formes variées mais convergentes.

Ce thĂšme traverse l’enseignement du Messie JĂ©sus et les Ă©crits apostoliques, soulignant la rĂ©alitĂ© eschatologique du Royaume : tous sont appelĂ©s, mais tous ne seront pas retenus. Voici les principaux passages qui prolongent ou Ă©clairent cette dynamique :

Dans la parabole de l’ivraie (Matthieu 13.24–30, 36–43), JĂ©sus dĂ©crit un champ oĂč le bon grain et l’ivraie poussent ensemble jusqu’à la moisson. Le tri final est opĂ©rĂ© par les anges, et l’ivraie est jetĂ©e dans la fournaise. Ce rĂ©cit partage avec le filet l’idĂ©e d’une coexistence temporaire et d’un jugement diffĂ©rĂ©.

Dans Matthieu 25.31–46, JĂ©sus parle du jugement des nations : le Fils de l’homme sĂ©parera les gens comme le berger sĂ©pare les brebis des boucs. Les uns hĂ©riteront du Royaume, les autres seront rejetĂ©s. Ce passage dĂ©veloppe le mĂȘme schĂ©ma : rassemblement universel, tri, et destinĂ©e Ă©ternelle.

La parabole des vierges sages et folles (Matthieu 25.1–13) insiste sur la vigilance : certaines sont prĂȘtes pour l’arrivĂ©e de l’époux, d’autres non. Le tri se fait Ă  l’entrĂ©e du Royaume, et les portes se ferment pour les imprĂ©voyantes.

Dans Luc 13.24–30, le Messie JĂ©sus parle de la porte Ă©troite et du banquet du Royaume. Certains seront laissĂ©s dehors, malgrĂ© leur proximitĂ© apparente avec le Christ. LĂ  encore, le tri ne dĂ©pend pas de l’appartenance extĂ©rieure mais de la vĂ©ritĂ© intĂ©rieure.

Enfin, dans Apocalypse 20.11–15, Jean dĂ©crit le jugement dernier : les morts sont jugĂ©s selon leurs Ɠuvres, et ceux dont le nom n’est pas inscrit dans le livre de vie sont jetĂ©s dans l’étang de feu. Ce passage reprend l’image de la sĂ©paration dĂ©finitive et du discernement divin.

Tous ces textes mettent en Ă©vidence une mĂȘme rĂ©alitĂ© : le Royaume constitue un espace d’unification tout en opĂ©rant une distinction claire. Le temps prĂ©sent est celui de la grĂące et de l’appel ; le temps Ă  venir sera celui du jugement. La parabole du filet, en Matthieu 13.47–50, en est une expression imagĂ©e, accessible et solennelle.

Commentaire

La parabole du filet met en lumiĂšre la rĂ©alitĂ© du jugement auquel chaque personne sera confrontĂ©e. En effet, elle enseigne que tous les hommes ne connaĂźtront pas le paradis : un jugement ultime surviendra pour opĂ©rer une sĂ©paration entre les vĂ©ritables croyants, c’est-Ă -dire les disciples authentiques, et ceux qui n’auront pas acceptĂ© pleinement le salut offert. Le message est limpide : chacun sera soit sauvĂ©, soit perdu, sans possibilitĂ© d’un Ă©tat intermĂ©diaire.

Il est essentiel de souligner que, lors de ce jugement, aucune action supplĂ©mentaire ne pourra ĂȘtre entreprise afin de changer sa condition : tout dĂ©pend des choix effectuĂ©s au cours de la vie terrestre. Le critĂšre de ce jugement n’est pas Ă©tabli selon des normes humaines, mais repose sur la justice de Dieu seul. Ce sont les anges, agissant selon les instructions divines, qui accompliront cette sĂ©paration ultime entre les ĂȘtres humains.

Cette septiĂšme parabole, qui vient clore la sĂ©rie prĂ©sentĂ©e par Matthieu au chapitre 13 de son Ă©vangile, revĂȘt une importance particuliĂšre. L’avertissement qu’elle adresse est solennel : il n’y aura plus de misĂ©ricorde pour celui qui aura refusĂ© le salut. Ne pas accepter ce salut revient, de fait, Ă  le rejeter.

On comprend alors pourquoi les auteurs des Évangiles synoptiques ont tant insistĂ© sur l’importance capitale d’accĂ©der au royaume des cieux et d’y consacrer tous ses efforts. L’ĂȘtre humain, souvent absorbĂ© par les rĂ©alitĂ©s terrestres, hĂ©site Ă  envisager l’avenir et, en particulier, sa propre mort. Ces textes rappellent avec force que l’essentiel ne rĂ©side pas dans la vie prĂ©sente, mais dans la perspective de la vie Ă©ternelle.

Conclusion

La parabole du filet nous place face Ă  la rĂ©alitĂ© ultime du Royaume des cieux : tout est rassemblĂ©, mais tout n’est pas conservĂ©. Elle enseigne que le temps prĂ©sent est celui de la grĂące, de l’accueil, de la proclamation universelle, le filet est jetĂ© dans la mer et ramasse toutes sortes de poissons. Mais elle annonce aussi que vient un temps de discernement, oĂč les anges sĂ©pareront les justes des mĂ©chants.

Ce tri n’est pas fondĂ© sur l’apparence ou l’appartenance extĂ©rieure, mais sur la vĂ©ritĂ© intĂ©rieure, sur la rĂ©ponse rĂ©elle Ă  l’appel du Royaume. Être « dans le filet » ne suffit pas : il faut ĂȘtre reconnu comme bon, juste, fidĂšle. Le jugement n’est pas une menace, mais une mise en lumiĂšre : il rĂ©vĂšle ce qui a Ă©tĂ© semĂ©, vĂ©cu, choisi.

Cette parabole appelle donc Ă  la vigilance, Ă  la conversion, Ă  une vie conforme aux exigences du Royaume. Elle prolonge l’enseignement de JĂ©sus sur l’ivraie, les vierges sages et folles, les brebis et les boucs, autant de rĂ©cits qui rappellent que le Royaume est Ă  la fois promesse et responsabilitĂ©.

En conclusion, le filet nous invite Ă  entrer pleinement dans la dynamique du Royaume : Ă  rĂ©pondre Ă  l’appel, Ă  vivre en vĂ©ritĂ©, et Ă  espĂ©rer avec confiance le jour oĂč le tri sera fait. Car pour ceux qui auront choisi la lumiĂšre, ce jour ne sera pas celui de la perte, mais celui de l’accomplissement.