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Introduction
« Et que voyons-nous apparaître sous cette influence dissolvante de la misère, de l’ignorance, de cette école sinistre, l’atelier de la rue ? Nous voyons apparaître cette décomposition sociale qui donne des enfants sans famille, des adolescents sans pudeur, des jeunes gens sans vergogne, dépravés au point de perdre jusqu’au sentiment de la honte ! »
Il s’agit d’une observation que certains pourraient qualifier de pessimiste, mais que de nombreux membres de notre société reconnaissent comme une évidence.
*En réalité, cette description ne concernait pas notre société actuelle. Ces phrases sont extraites d’un discours prononcé par Victor Hugo le 9 juillet 1849 devant l’Assemblée constituante.
Dans cette série d’articles, nous avons pour objectif de discuter divers sujets controversés dans notre société contemporaine, en les comparant aux principes établis par le Messie Jésus.
La référence biblique
Ce site analyse les principes établis par le Messie Jésus, tels qu’exposés dans ses enseignements. Ces préceptes stipulent des interdictions et des obligations qui peuvent être perçues comme une restriction de la liberté individuelle.
Ainsi, peut-on considérer qu’un individu qui rejette ce mode de vie est réellement libre ?
Devons-nous percevoir ces restrictions comme une limitation à notre liberté individuelle ou plutôt comme des mesures de protection visant à nous préserver de situations catastrophiques ?
Il est courant que les individus perçoivent les opportunités ou situations extérieures comme étant plus favorables que celles dont ils disposent actuellement.
Nous nous rappelons l’histoire de la chèvre de Monsieur Seguin !
La lettre de mon moulin
« La Chèvre de Monsieur Seguin » est une nouvelle écrite par Alphonse Daudet, publiée dans son recueil « Lettres de mon moulin » en 1869. Cette histoire est racontée sous forme de lettre à un ami, Pierre Gringoire, et est inspirée d’une histoire populaire de Provence.
Monsieur Seguin, un berger, a eu plusieurs chèvres qui ont toutes été mangées par des loups après avoir tenté de s’échapper pour vivre librement dans la montagne. Il décide alors d’acheter une nouvelle chèvre, Blanchette, qu’il traite avec beaucoup de soin. Cependant, malgré ses efforts, Blanchette finit par s’ennuyer et décide de s’échapper. Elle découvre la beauté de la montagne et passe une journée heureuse, mais le soir, elle est attaquée par un loup. Bien qu’elle tente de se défendre toute la nuit, elle est finalement dévorée.
Chez Alphonse Daudet, la chèvre incarne le désir de liberté face à l’ennui de la captivité. La montagne symbolise la nature et la liberté, tandis que le clos de M. Seguin représente la civilisation et la captivité. Malgré les efforts de M. Seguin pour protéger la chèvre, son destin reste inévitable.
Cette métaphore peut également être interprétée, selon nous, sous un angle spirituel. En effet, le besoin intrinsèque de spiritualité, souvent critiqué de nos jours par de nombreuses personnes, peut être perçu comme une solution viable pour éviter le chaos dans nos vie.
La vie spirituelle prônée par les Evangiles et Paul peut sembler fade comparée aux plaisirs sans interdits de notre société.
La parabole du fils prodigue
La parabole du Fils prodigue, également connue sous le nom de la parabole du Père miséricordieux, est l’une des plus célèbres paraboles du Messie Jésus. Elle se trouve dans l’Évangile de Luc 15.11-32. Cette parabole illustre l’amour inconditionnel, la repentance et le pardon.
Cependant, nous pouvons également examiner l’attitude du fils cadet, qui ne trouve plus satisfaction dans la vie familiale et perçoit le monde extérieur comme beaucoup plus attrayant. En recherchant la liberté, il est confronté à une expérience amère et finalement désastreuse, comme le révèle la conclusion de cette parabole.
Ce concept abordé par le Messie Jésus a été repris sous diverses formes, notamment à travers l’adage populaire : « L’herbe est toujours plus verte dans le champ d’à côté. »
L’expérience de Démas
Démas est un personnage mentionné dans le Nouveau Testament de la Bible, principalement associé à l’apôtre Paul. Voici quelques points clés à son sujet :
Colossiens 4.14 : « Luc, le médecin bien-aimé, vous salue, ainsi que Démas. »
Philémon 1.24 : « De même que Marc, Aristarque, Démas et Luc, mes compagnons d’œuvre. »
Mais c’est le passage de Timothée qui va nous intéresser.
2 Timothée 4.10 : « Car Démas, amoureux du siècle présent, m’a abandonné et s’est rendu à Thessalonique. »
Démas était un compagnon de travail de Paul, ce qui indique qu’il était activement impliqué dans le ministère chrétien. Cependant, dans 2 Timothée 4:10, Paul exprime sa tristesse en révélant que Démas l’a abandonné pour les distractions et les plaisirs du monde.
Les lumières du monde
Ces trois exemples, notamment le témoignage de Démas, révèlent une certaine lassitude menant à un changement radical de mode de vie.
L’individu était-il réellement épanoui et satisfait dans sa condition initiale ?
Quelles influences ont exercé les attraits séduisants du monde sur son jugement ?
Les principes matérialistes sont-ils capables de combler pleinement l’être humain et de lui apporter une véritable liberté ?
Comment ce sentiment de lassitude s’est-il enraciné dans l’esprit de Démas ?
Quelle est l’origine de cette force attirante qui, tel un phare pour un insecte, finit par le consumer ?
Le but de cette série d’études
Nous sommes confrontés dans notre société à des loi qui viennent en contradiction avec les principes décrits dans nos Bibles. Mais il y a aussi des enseignements qui remettent en cause les affirmations du Messie Jésus et de l’apôtre Paul.
Notre objectif n’est pas de débattre des mérites de ces perspectives sociétales, mais simplement de rappeler les enseignements du Messie Jésus.
Dans ce cadre-là il nous semble important de rappeler que l’influence de forces spirituelles sur le monde et sur l’Eglise est un fait à bien prendre en compte afin de comprendre au mieux les enjeux qui concernent directement nos vies.
Nous adopterons la méthodologie suivante : nous commencerons par décrire avec précision le fait en question, puis nous examinerons les textes bibliques pertinents abordant le même sujet afin de parvenir à une conclusion.
Il est primordial pour nous d’expliquer de la manière la plus exhaustive possible ce que disent les écritures bibliques.
Conclusion
Nous observons une divergence croissante entre les enseignements recommandés par le Messie Jésus et les principes de vie promus dans la société contemporaine. De nombreuses personnes expriment le souhait de voir les principes bibliques modernisés et adaptés aux mœurs actuelles.
Il est pertinent de se demander si la liberté proclamée dans notre société actuelle conduit réellement à la satisfaction et à la paix. En observant l’état de notre société, il semblerait que ce ne soit pas le cas. Les principes bibliques sont souvent perçus comme des entraves à une vie libre, et l’Église est parfois accusée de demeurer ancrée dans le passé. Toutefois, une autre approche pourrait consister à examiner les raisons derrière ces restrictions imposées par la Bible, et donc par Dieu. Ces interdictions visent-elles à protéger l’homme et à lui épargner une détresse insupportable ?
C’est donc précisément avec cette vision que nous étudierons les grands principes de notre société et les comparerons aux vieilles règles bibliques.
Il ne s’agit pas de stigmatiser une personne en particulier, mais simplement d’informer chacun des directives bibliques qui favorisent notre paix intérieure.
Nous souhaiterions surtout remettre les valeurs spirituelles au centre de nos vies, car elles nous paraissent indispensables à notre épanouissement. Mais aussi bien préparer notre avenir comme le précise le roi Salomon.
« Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie durant ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que pour tout cela Dieu t’amènera en jugement. » (Ecclésiaste 11.9).