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Introduction
Nous avons déjà abordé la vie du prophète Daniel dans le chapitre consacré à ce personnage biblique (Le prophète Daniel). A cette occasion, l’objectif principal était d’examiner certaines de ses prophéties afin de calculer la date du rejet du Messie Jésus. Cette analyse nous avait conduits à la date du 3 avril 33, que nous avons identifiée comme correspondant précisément à la résurrection.
Vous pouvez aussi consulter l’annexe ANN067 : Explication des 70 semaines de Daniel, pour mieux saisir ce passage mystérieux de Daniel 9.24-27.
Dans le cadre de cette étude, il s’agit désormais d’analyser l’ensemble du livre de Daniel en examinant chacun de ses douze chapitres, verset par verset. L’intention est de mettre en lumière les parallèles existants entre certaines prophéties de Daniel et des événements historiques survenus après sa mort. Certains détails contenus dans ce livre sont tellement précis que plusieurs commentateurs ont avancé, sans preuve avérée, l’hypothèse d’une rédaction postérieure par un autre auteur. Nous avons choisi de ne pas tenir compte de ces opinions et d’adopter le point de vue selon lequel Daniel, ayant vécu au VIe siècle avant Jésus-Christ, est bien l’auteur du livre. Nous nous appuierons donc sur les données historiques, géographiques et politiques présentes dans l’ouvrage.
Dans cette introduction, nous exposerons la théorie d’une rédaction survenue tardivement et développerons les raisons pour lesquelles, selon notre analyse, cette thèse demeure inacceptable.
Nous envisageons également de publier une étude sur le livre de Jean, intitulé « Le livre des révélations » et connu dans les Bibles françaises sous le nom d’Apocalypse. Un lien manifeste existe entre ces deux livres, qui traitent d’un même sujet : le retour du Messie Jésus, bien que rédigés à six siècles d’intervalle.
L’objectif principal de notre démarche est d’étudier de façon détaillée ces deux révélations, celle attribuée à Daniel et celle à Jean. Il s’agira, en particulier, de déterminer la nature exacte de chaque révélation ainsi que l’identité de leurs destinataires respectifs.
I. Le grand problème du livre de Daniel
Daniel se présente comme l’auteur de ce livre, relatant sa propre vie et partageant des témoignages remarquables de sa relation avec Dieu. À première vue, il n’existe aucune raison de remettre en cause cette affirmation, si ce n’est la particularité du texte : il anticipe des événements historiques avec une telle précision que de nombreux commentateurs, refusant le caractère prophétique du récit, ont émis l’hypothèse d’une rédaction postérieure aux faits.
Deux positions principales s’opposent donc à ce sujet. La première considère que le livre a bien été rédigé par Daniel lui-même, au VIᵉ siècle avant Jésus-Christ. La seconde, en revanche, attribue la rédaction à un auteur anonyme, vivant au IIᵉ siècle avant Jésus-Christ.
II. Un texte du IIe siècle av. J.-C. ?
La majorité des spécialistes modernes datent la rédaction finale du livre de Daniel au IIᵉ siècle av. J.-C., principalement à l’époque des persécutions d’Antiochos IV Épiphane (175–164 av. J.-C.), en raison de son style apocalyptique, de la précision des événements décrits jusqu’à cette période, et de son contexte historique.
Arguments principaux pour une datation au IIᵉ siècle av. J.-C.
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Contexte historique et politique
Les visions des chapitres 7–12 décrivent avec une précision frappante les luttes entre les royaumes hellénistiques, en particulier les conflits entre les Séleucides et les Ptolémées.
Les persécutions religieuses imposées par Antiochos IV Épiphane (interdiction de la Loi, profanation du Temple, culte forcé) correspondent directement au cadre des visions.
Cela suggère que le texte est une réponse théologique et résistante aux souffrances du peuple juif sous domination grecque.
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Style littéraire apocalyptique
Le livre adopte un genre apocalyptique (visions symboliques, bêtes, chiffres mystérieux), typique de la période des Maccabées et des écrits contemporains comme le Livre d’Hénoch.
Ce style n’existait pas encore au VIᵉ siècle av. J.-C., mais devient courant au IIᵉ siècle.
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Langues utilisées
Le texte est rédigé en hébreu et en araméen, avec des ajouts ultérieurs en grec (chapitres deutérocanoniques comme Suzanne et Bel et le Dragon).
Cette diversité linguistique reflète une époque tardive, multiculturelle, et correspond à la période hellénistique.
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Prophéties “ex eventu” (après coup)
Les prophéties sont extrêmement précises jusqu’au règne d’Antiochos IV, mais deviennent floues et moins exactes après lui.
Cela indique que l’auteur écrivait à rebours, en présentant l’histoire récente comme prophétie, pratique courante dans les textes apocalyptiques.
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Manuscrits et canon
Les manuscrits de Qumrân montrent que Daniel circulait déjà au IIᵉ siècle, mais il est le dernier livre intégré au canon hébraïque, ce qui confirme une rédaction tardive.
Son inclusion tardive contraste avec les prophètes classiques (Isaïe, Jérémie, Ézéchiel), renforçant l’idée d’une composition récente.
Synthèse
Les arguments en faveur d’une rédaction au IIᵉ siècle av. J.-C. reposent sur :
La correspondance historique avec Antiochos IV et la révolte maccabéenne.
Le style apocalyptique typique de cette période.
La précision des prophéties jusqu’à Antiochos IV, mais pas au-delà.
La composition linguistique et canonique tardive.
En somme, Daniel apparaît comme un texte de résistance et d’espérance pour les Juifs persécutés, utilisant le cadre narratif de l’exil babylonien pour parler à son époque réelle : le IIᵉ siècle av. J.-C.
III. Un texte du VIe siècle av. J.-C. ?
Arguments principaux pour une datation au VIᵉ siècle av. J.-C.
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Contexte historique et politique
Le livre se présente comme écrit par Daniel, un exilé judéen à la cour de Nabuchodonosor et de ses successeurs. Les récits des chapitres 1–6 décrivent des situations cohérentes avec la vie à Babylone et en Perse : organisation de la cour, titres administratifs, pratiques religieuses et culturelles. Cela suggère que l’auteur avait une connaissance directe du contexte du VIᵉ siècle av. J.-C., renforçant l’idée d’une rédaction contemporaine de l’exil.
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Style littéraire prophétique
Contrairement au genre apocalyptique tardif, les premiers chapitres de Daniel (1–6) s’apparentent davantage à des récits historiques et prophétiques. Ils s’inscrivent dans la continuité des grands prophètes exiliques (Ézéchiel, Jérémie), ce qui correspond à une production littéraire du VIᵉ siècle. Les visions sont interprétées comme de véritables prophéties, annonçant à l’avance les empires successifs.
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Langues utilisées
Le texte est rédigé en hébreu et en araméen, deux langues couramment utilisées à l’époque de l’exil. La présence de termes perses et grecs est expliquée par les contacts culturels déjà existants au VIᵉ siècle, notamment à travers les échanges commerciaux et diplomatiques. Cela ne nécessite pas une datation tardive, mais peut refléter la réalité linguistique de l’époque.
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Prophéties authentiques
Les descriptions des empires successifs (Babylone, Médie, Perse, Grèce) sont considérées comme des prophéties véritables, et non comme des récits ex eventu. La précision des annonces est interprétée comme une confirmation de l’inspiration divine, plutôt que comme une preuve de rédaction postérieure. Ainsi, Daniel est vu comme un prophète annonçant l’histoire à venir depuis le VIᵉ siècle.
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Tradition canonique et religieuse
La tradition juive et chrétienne ancienne a toujours reconnu Daniel comme un prophète de l’exil. Son livre a été reçu comme un témoignage direct de cette période, et non comme une composition tardive. Cette réception canonique ancienne renforce l’idée d’une datation au VIᵉ siècle.
Synthèse Les arguments en faveur d’une rédaction au VIᵉ siècle av. J.-C. reposent sur :
La présentation interne du livre comme écrit par Daniel lui-même.
La cohérence avec le contexte babylonien et perse.
Le style prophétique en continuité avec les autres prophètes de l’exil.
L’interprétation des prophéties comme authentiques et inspirées.
La tradition canonique ancienne qui reconnaît Daniel comme prophète.
En somme, Daniel apparaît comme un texte prophétique authentique, rédigé par un témoin de l’exil babylonien, destiné à encourager la fidélité et l’espérance du peuple juif dans une période de crise.
IV. Quelles seraient les implications d’une datation au IIe siècle av. J.-C. ?
Accepter l’hypothèse selon laquelle le livre de Daniel aurait été rédigé au IIe siècle avant J.-C. impliquerait des conséquences majeures sur la perception du personnage et du texte. Premièrement, cela reviendrait à considérer Daniel comme un imposteur, ayant inventé des récits à des fins politiques plutôt que comme un véritable témoin de l’exil. Une telle vision remettrait en cause la sincérité et la légitimité de son témoignage.
Ensuite, cela signifierait que les sages juifs se seraient laissé tromper en intégrant ce livre à leur canon, ou, pire encore, qu’ils auraient validé une supercherie délibérée. La reconnaissance canonique de Daniel serait alors entachée de suspicion, affaiblissant la confiance dans le discernement des autorités religieuses de l’époque.
Par ailleurs, le Messie Jésus lui-même fait explicitement référence au prophète Daniel dans les Évangiles, notamment en Matthieu 24.15 et en Marc 13.14, lorsqu’il évoque la « désolation abominable dont a parlé le prophète Daniel ». Il serait alors difficilement concevable que le Messie Jésus, Fils de Dieu, cite un personnage qui ne serait qu’un imposteur. Au contraire, en citant Daniel, le Messie Jésus affirme la véracité du livre et confirme, par son autorité, la nature prophétique et ancienne de sa rédaction, remontant ainsi au VIe siècle avant J.-C.
V. Pour quelle raison Daniel n’est-il pas inclus parmi les prophètes dans la Bible ?
Le livre de Daniel n’est pas inclus parmi les Prophètes (Néviim) dans la Bible hébraïque mais dans les Écrits (Ketouvim), car selon la tradition juive il n’a pas été envoyé par Dieu pour transmettre un message direct au peuple. Ses visions relèvent davantage de la sagesse et de la révélation personnelle (Rouaḥ ha-Qodech) que de la prophétie au sens strict, selon cette tradition.
Explication détaillée
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La structure du canon hébraïque
La Bible hébraïque (Tanakh) est divisée en trois parties :
Torah (Pentateuque)
Néviim (Prophètes)
Ketouvim (Écrits)
Daniel se trouve dans les Ketouvim, aux côtés des Psaumes, Proverbes, Job, etc., et non dans les Néviim.
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La définition de la prophétie
Dans le judaïsme ancien, un prophète est quelqu’un mandaté par Dieu pour parler directement au peuple (comme Isaïe, Jérémie, Ézéchiel).
Le Talmud (Méguila 3a) précise que Daniel n’était pas prophète au sens strict, mais qu’il avait reçu des révélations divines.
Ses visions sont considérées comme issues du Rouaḥ ha-Qodech (l’Esprit saint), un niveau inférieur à la prophétie.
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Le rôle de Daniel
Daniel est présenté comme un sage à la cour de Babylone et de Perse, interprétant des songes et recevant des visions.
Il n’a pas de mission publique de prédication ou d’exhortation au peuple, contrairement aux prophètes classiques.
Ses écrits relèvent davantage de la littérature apocalyptique que de la prophétie directe.
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Opinions divergentes
Certains maîtres juifs (comme l’Abarbanel) considéraient Daniel comme prophète, en raison de la profondeur de ses visions.
Mais la majorité des traditions rabbinique et canonique l’ont classé parmi les Ecrits, pour marquer la différence entre ses révélations et la prophétie publique.
Synthèse
Daniel n’est pas inclus parmi les Prophètes dans la Bible hébraïque parce que :
Il n’a pas été envoyé pour parler directement au peuple.
Ses visions relèvent du Rouaḥ ha-Qodech plutôt que de la prophétie stricte.
Son rôle est celui d’un sage et visionnaire, non d’un prédicateur mandaté.
La tradition rabbinique a donc choisi de le placer dans les Écrits (Ketouvim).
VI. Daniel, auteur du livre biblique éponyme
Bien que le livre de Daniel ne figure pas parmi les grands prophètes tels qu’Esaïe, Jérémie ou Ezéchiel dans le canon biblique, il n’en demeure pas moins porteur d’un message à la dimension prophétique incontestable. Les révélations contenues dans ce livre, notamment celles relatives à la fin des temps, surprennent par leur précision. Cela n’a rien d’étonnant, car ces visions sont inspirées par Dieu, qui connaît toutes choses.
Daniel, tel qu’il est présenté dans le livre qui porte son nom, en est également l’auteur. Ce récit remonte au VIᵉ siècle avant Jésus-Christ. L’importance des informations que Daniel transmet, particulièrement en lien avec les époques que nous traversons, explique aisément pourquoi ce livre est régulièrement l’objet de remises en question et d’attaques.
VII. Synthèse des 12 chapitres du livre de Daniel
Le livre de Daniel se divise en deux grandes parties : une série de récits captivants (chapitres 1 à 6) et des visions symboliques (chapitres 7 à 12), toutes centrées sur la fidélité, la sagesse et l’espérance dans un monde instable.
Synthèse des 12 chapitres du livre de Daniel
Chapitres 1 à 6 — Histoires vécues
Daniel 1.1-21 Daniel et ses amis sont déportés à Babylone. Malgré la pression, ils gardent leur identité en refusant certains aliments. Leur fidélité les rend remarquables aux yeux du roi.
Daniel 2.1-49 Le roi Nabuchodonosor fait un rêve mystérieux. Daniel, grâce à Dieu, en donne l’explication : une statue représentant des royaumes successifs, qui seront remplacés par un royaume éternel Daniel 2.44.
Daniel 3.1-33 Trois amis de Daniel refusent d’adorer une statue géante. Jetés dans une fournaise, ils en sortent indemnes. Leur courage inspire le roi à reconnaître la grandeur de leur Dieu.
Daniel 4.1-34 Le roi Nabuchodonosor est frappé d’une perte de raison après s’être enorgueilli. Il retrouve la lucidité en reconnaissant que le pouvoir vient d’un plus grand que lui Daniel 4.34.
Daniel 5.1-30 Lors d’un banquet, une main mystérieuse écrit sur un mur. Daniel interprète le message : le règne du roi Belshatsar est terminé. Cette nuit-là, l’empire change de mains.
Daniel 6.1-29 Daniel est jeté dans une fosse aux lions pour avoir prié Dieu. Il en ressort vivant, protégé. Le roi reconnaît que son Dieu est vivant et puissant Daniel 6.27.
Chapitres 7 à 12 — Visions et symboles
Daniel 7.1-28 Daniel voit quatre bêtes représentant des royaumes. Un personnage appelé “fils de l’homme” reçoit un pouvoir éternel Daniel 7.14. C’est une vision d’un monde où le juste l’emporte.
Daniel 8.1-19 Deux animaux (bouc et bélier) symbolisent des empires. L’un d’eux attaque le lieu sacré. Daniel est bouleversé par cette vision d’un avenir troublé.
Daniel 9.1-27 Daniel prie pour son peuple. Un messager céleste lui parle d’un temps fixé pour que justice et pardon soient rétablis Daniel 9.24.
Daniel 10.1-21 Daniel reçoit une vision d’un être lumineux. Il est renforcé pour comprendre les événements à venir, même s’ils sont difficiles.
Daniel 11.1-45 Une longue description de conflits entre royaumes montre que l’histoire humaine est agitée. Mais elle est connue d’avance et ne dépasse pas les limites fixées.
Daniel 12.1-13 Une promesse de délivrance est donnée : ceux qui auront été fidèles brilleront comme les étoiles Daniel 12.3. Le livre se termine sur une note d’espérance et de repos pour Daniel.
Conclusion
Le livre de Daniel montre que même dans l’exil, la pression ou l’injustice, il est possible de rester fidèle, lucide et porteur d’espérance. Les récits et les visions se répondent : ce qui est vécu dans le présent est éclairé par ce qui est promis pour l’avenir. Le message central est que le monde n’est pas livré au hasard : il est traversé par des forces, mais le juste, humble et persévérant, est vu, soutenu et finalement honoré.
VIII. Informations concernant notre méthodologie de travail
Notre première étape consiste à rechercher des informations directement dans la Bible, en ciblant les passages qui abordent le même problème ou qui s’en rapprochent. Ensuite, nous consultons les interprétations d’autres chercheurs à travers des ouvrages spécialisés traitant du sujet. Toutefois, la majeure partie de nos recherches s’effectue sur le réseau Internet.
Cette démarche nous confronte à une grande diversité de contenus, allant de textes érudits à des écrits sans fondement solide. Nous trouvons ainsi tout et n’importe quoi en ligne ; c’est pourquoi nous opérons un tri minutieux entre les informations fiables et historiques et celles qui relèvent d’élucubrations sans limite de certains auteurs.
Nous rédigeons nos textes en prenant en compte les avis qui nous semblent crédibles et pertinents, avec une structure toujours similaire : une introduction, plusieurs paragraphes de développement, généralement une synthèse et un commentaire, puis une conclusion.
Il nous arrive également de rencontrer des personnes compétentes sur les sujets étudiés, dont l’avis s’avère précieux. Nous pouvons ainsi reprendre certaines publications pour les corriger ou les compléter, ce qui est facilité par la structure de notre site.
Nous présentons les différentes positions des grands mouvements religieux lorsque le sujet s’y prête, sans pour autant défendre une idéologie. Notre objectif est de nous rapprocher autant que possible du texte et du sens voulu par l’auteur.
Nous utilisons l’Intelligence Artificielle pour corriger et structurer les textes, afin de les rendre plus accessibles, notamment pour un public peu familier avec le langage religieux. Nous recherchons la simplicité d’expression et le confort de lecture pour ne décourager aucun lecteur.
La présentation a été revue pour offrir au lecteur un visuel agréable. Notre site évolue continuellement : des changements sont régulièrement apportés en fonction des retours reçus.
Pour ce qui est du livre de Daniel et de celui de l’Apocalypse, nous appliquons une présentation et un développement identiques. Nous cherchons à fournir un maximum de détails ; lorsque la quantité d’informations est trop importante pour le texte principal, nous proposons des fenêtres supplémentaires où ces sujets sont approfondis.
Conclusion
Notre démarche ne vise pas à trancher la question de l’attribution du livre de Daniel à son personnage éponyme, mais à accueillir le texte dans sa portée révélatrice. En nous appuyant sur le principe affirmé en 2 Timothée 3.16, selon lequel toute l’Ecriture est inspirée de Dieu, nous choisissons de lire Daniel comme un témoignage porteur de sens, de foi et d’espérance.
A l’instar de l’Apocalypse de Jean, dont le titre signifie littéralement « dévoilement » ou « révélation », le livre de Daniel nous invite à contempler une révélation divine inscrite dans l’histoire, traversée par des visions, des symboles et des appels à la fidélité. Qu’il s’agisse de récits narratifs ou de visions prophétiques, chaque page du livre nous oriente vers une compréhension plus profonde de la souveraineté de Dieu et de son dessein pour l’humanité.
En affirmant la véracité des 66 livres bibliques, nous adoptons une posture qui permet d’entrer dans l’analyse sans réduire le texte à une simple construction humaine. Même lorsque certaines hypothèses critiques sont évoquées, elles ne visent pas à affaiblir la foi, mais à enrichir la lecture en éclairant les contextes et les dynamiques internes du texte.
Ainsi, cette étude du livre des révélations de Daniel se veut une exploration respectueuse et attentive de la parole biblique, où l’inspiration du prophète et la grandeur de Dieu se conjuguent pour nourrir la foi, stimuler la réflexion et éveiller la responsabilité spirituelle du lecteur.
