11. Les ouvriers loués à différentes heures (PER252), Matthieu 20.1-16
Résumé de la Parabole : dans Matthieu 20.1-16, le Messie Jésus raconte la parabole des ouvriers de la vigne. Un propriétaire de vigne sort tôt le matin pour embaucher des ouvriers pour travailler dans sa vigne, convenant avec eux d’un denier par jour. Il sort de nouveau à la troisième, la sixième, la neuvième et même à la onzième heure, trouvant toujours d’autres ouvriers à embaucher et leur promettant de leur donner ce qui est juste. À la fin de la journée, le propriétaire paie tous les ouvriers le même montant d’un denier, quelle que soit l’heure à laquelle ils ont commencé à travailler. Les premiers ouvriers embauchés murmurent contre cette décision, mais le propriétaire défend son droit de faire ce qu’il veut avec son argent et souligne qu’il est juste et qu’ils ont reçu le salaire convenu. Il conclue en affirmant que les derniers seront premiers et les premiers seront derniers.
Signification : historiquement, cette parabole doit être comprise dans le contexte socio-économique de la Palestine du premier siècle. Le denier était la rémunération journalière standard pour un ouvrier agricole, et les ouvriers sans emploi se rassemblaient sur la place publique dans l’espoir d’être embauchés pour la journée.
La parabole aborde plusieurs thèmes importants :
La justice et la générosité de Dieu : Le propriétaire symbolise Dieu, dont la générosité dépasse la justice humaine. Les ouvriers qui travaillent toute la journée reçoivent le salaire qu’ils ont accepté, mais ceux qui travaillent moins longtemps reçoivent également un salaire généreux.
L’égalité dans le Royaume de Dieu : La parabole montre que dans le Royaume de Dieu, tous sont égaux devant Dieu, indépendamment de leur temps de service ou de leur mérite perçu. Cette égalité peut défier les notions humaines de justice et de mérite.
La nature du Royaume des cieux : En affirmant que les derniers seront premiers et les premiers derniers, Jésus inverse les attentes sociales et religieuses de son temps, soulignant que le Royaume de Dieu fonctionne selon des principes différents de ceux du monde.
Conclusion : cette parabole souligne la souveraineté de Dieu et sa capacité à dispenser sa grâce selon sa volonté, souvent d’une manière qui défie les attentes humaines. Elle met en évidence la générosité de Dieu et son souci pour tous les travailleurs, quel que soit le moment où ils sont appelés. En fin de compte, la parabole appelle les disciples à accepter et à célébrer la grâce divine, même lorsqu’elle semble contredire les normes de justice humaine. Elle sert également de rappel puissant que le Royaume de Dieu est fondé sur la grâce et la générosité plutôt que sur les œuvres et les mérites.