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    Le changement de nom

    Dans la culture juive de l’époque biblique, le changement de nom n’était pas une pratique courante, mais il avait une signification spirituelle ou symbolique lorsqu’il se produisait. Les changements de nom étaient souvent associés à des événements marquants ou à des transformations dans la vie d’une personne, généralement en lien avec une mission divine ou une nouvelle identité spirituelle.

    Par exemple :

    _ Abram est devenu Abraham, signifiant « père d’une multitude », pour refléter la promesse de Dieu qu’il serait l’ancêtre de nombreuses nations (Genèse 17.5).

    _ Sarai est devenue Sara, marquant son rôle de « princesse » ou « mère des nations » (Genèse 17.15).

    _ Jacob a été renommé Israël après avoir lutté avec un ange, symbolisant sa nouvelle relation avec Dieu et son rôle en tant que père des tribus d’Israël (Genèse 32.28).

    Ces changements de nom étaient donc exceptionnels et porteurs d’une signification profonde, souvent liée à une intervention divine ou à un changement de destinée.

    Le nom Simon (en hébreu « Shim’on » – שִׁמְעוֹן) signifie « celui qui écoute » ou « entendu ». C’est un nom d’origine hébraïque très courant dans la tradition biblique.

    Quant à Céphas, c’est un nom araméen (Kepha – כֵּיפָא) qui signifie « rocher » ou « pierre ». Ce nom est traduit en grec par « Petros » (Πέτρος), ce qui donne en français Pierre. Dans l’Évangile, Jésus donne ce surnom à Simon, indiquant ainsi son rôle fondamental dans l’Église :

    « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Matthieu 16.18).

    Dans Matthieu 16.18, les deux termes grecs « petros » et « petra » apparaissent, et ils sont utilisés de manière significative dans le texte.

    « Petros » (Πέτρος) : Ce terme, utilisé pour nommer Simon (Pierre), est au masculin et signifie « caillou » ou « petite pierre. » Jésus attribue ce nom à Simon pour souligner son rôle spécifique dans le développement de l’Église.

    « Petra » (πέτρα) : Ce mot, au féminin, désigne une « grande pierre, » une « roche massive » ou une fondation solide. Jésus dit : « Sur cette petra, je bâtirai mon Église. » Ici, « petra » peut être interprété comme une métaphore symbolisant soit :

    La confession de foi de Pierre : (« Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant, » Matthieu 16.16), ou Pierre lui-même dans son rôle fondamental.

    La distinction entre les deux termes est importante, car elle a conduit à différentes interprétations théologiques, notamment :

    Dans la tradition catholique, « petra » est vue comme une référence directe à Pierre lui-même, justifiant son rôle de premier chef de l’Église.

    Dans d’autres traditions, « petra » est davantage associée à la foi ou à la révélation de Jésus-Christ en tant que base de l’Église.

    Ce contraste entre petros et petra crée une riche profondeur dans la compréhension de ce passage.

    Il est important de noter que le Messie Jésus est identifié comme la pierre angulaire principale de l’Église.

    Psaumes 118.22 (Ancien Testament) : « La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, est devenue la principale de l’angle. » Ce verset prophétique est souvent interprété comme annonçant Jésus-Christ.

    Matthieu 21.42 : Jésus cite directement Psaumes 118.22 et l’applique à lui-même : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient, est devenue la principale de l’angle ; c’est du Seigneur que cela est venu, et c’est un prodige à nos yeux ? »

    Actes 4.11 : L’apôtre Pierre déclare à propos de Jésus : « Il est la pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. »

    Éphésiens 2.20 : L’apôtre Paul écrit que Jésus-Christ est la pierre angulaire de l’Église : « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. »

    1 Pierre 2.6-7 : Pierre cite également Isaïe 28.16 en parlant de Jésus : « Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse, et celui qui croit en elle ne sera point confus. »

    Chaque chrétien constitue donc une pierre venant s’appuyer sur la pierre angulaire qui est le Messie Jésus. Ainsi l’Eglise est constituée de pierre vivante (1 Pierre 2.4-5). Le rocher c’est le Messie Jésus.

    Ce contraste entre petros et petra crée une riche profondeur dans la compréhension de ce passage.

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