Parabole
Parabole 015
Le figuier bourgeonnant

Pour plus d’informations

Textes bibliques

Les passages bibliques suivant présentent cette parabole. Il est également possible de consulter la péricope (PER284) qui aborde ce sujet.

Matthieu 24.32–35 (S21)

32 Tirez instruction de la parabole du figuier : dĂšs que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous savez que l’étĂ© est proche.

33 De mĂȘme, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, qu’il est Ă  la porte.

34 Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, cette gĂ©nĂ©ration ne passera pas avant que tout cela n’arrive.

35 Le ciel et la terre disparaĂźtront, mais mes paroles ne disparaĂźtront pas.

(Traduction Louis Segond S21)

Marc 13.28–31 (S21)

28 Tirez instruction de la parabole du figuier : dĂšs que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous savez que l’étĂ© est proche.

29 De mĂȘme, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Fils de l’homme est proche, qu’il est Ă  la porte.

30 Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, cette gĂ©nĂ©ration ne passera pas avant que tout cela n’arrive.

31 Le ciel et la terre disparaĂźtront, mais mes paroles ne disparaĂźtront pas.

(Traduction Louis Segond S21)

Luc 21.29–33 (S21)

29 Puis il leur dit une parabole : « Regardez le figuier et tous les autres arbres.

30 DĂšs qu’ils bourgeonnent, vous savez de vous-mĂȘmes que dĂ©jĂ  l’étĂ© est proche.

31 De mĂȘme, quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le royaume de Dieu est proche.

32 Je vous le dis en vĂ©ritĂ©, cette gĂ©nĂ©ration ne passera pas avant que tout cela n’arrive.

33 Le ciel et la terre disparaĂźtront, mais mes paroles ne disparaĂźtront pas.

(Traduction Louis Segond S21)

Introduction

Parmi les nombreuses images que le Messie JĂ©sus utilise pour parler du Royaume de Dieu, celle du figuier qui bourgeonne se distingue par sa simplicitĂ© et sa puissance. Dans les Ă©vangiles de Matthieu, Marc et Luc, cette parabole est insĂ©rĂ©e au cƓur du discours eschatologique, lĂ  oĂč le Messie dĂ©voile les signes annonciateurs de la fin des temps et de son retour en gloire.
Pourquoi un figuier ? Pourquoi des bourgeons ? Parce que la nature parle un langage universel. Elle rĂ©vĂšle, sans bruit, les changements Ă  venir. De mĂȘme, JĂ©sus invite ses disciples Ă  lire les Ă©vĂ©nements du monde comme on lit les saisons : avec attention, discernement et espĂ©rance.
Cette Ă©tude propose d’explorer en profondeur cette parabole, en la comparant dans ses trois versions Ă©vangĂ©liques, en analysant son contexte, ses symboles et ses implications. Car derriĂšre les feuilles qui poussent se cache une promesse : celle d’un Royaume qui s’approche, et d’une parole qui ne passera jamais.

Résumé de la parabole

La parabole du figuier bourgeonnant enseigne que, tout comme l’apparition des jeunes pousses sur le figuier annonce l’arrivĂ©e de l’étĂ©, les signes Ă©voquĂ©s par le Messie JĂ©sus annoncent la proximitĂ© du Royaume de Dieu. Elle invite les disciples Ă  rester vigilants et Ă  discerner les temps, car les paroles du Messie JĂ©sus sont certaines et ne passeront pas.

Le contexte du discours

La parabole du figuier bourgeonnant a été proclamée par Jésus dans le contexte de son discours eschatologique, juste aprÚs avoir annoncé les signes de la fin des temps et de son retour.

Contexte général du discours

Cette parabole apparaĂźt dans ce qu’on appelle souvent le discours sur le mont des Oliviers, prononcĂ© peu avant la Passion de JĂ©sus. Ce discours est rapportĂ© dans Matthieu 24.32-35, Marc 13.28-31 et Luc 21.29-33, et il traite des Ă©vĂ©nements Ă  venir : la destruction du Temple de JĂ©rusalem, les persĂ©cutions, les bouleversements cosmiques, et le retour du Fils de l’homme.

Le Messie Jésus y répond aux questions de ses disciples sur la fin des temps et les signes annonciateurs. Il décrit une série de catastrophes et de troubles, mais aussi des appels à la vigilance et à la persévérance.

Fonction de la parabole du figuier

Dans ce contexte, la parabole du figuier sert Ă  illustrer la nĂ©cessitĂ© de discerner les signes des temps. Le Messie JĂ©sus dit que, tout comme on reconnaĂźt l’arrivĂ©e de l’étĂ© en voyant le figuier bourgeonner, les disciples doivent reconnaĂźtre la proximitĂ© du Royaume de Dieu en observant les Ă©vĂ©nements qu’il vient de dĂ©crire.

Cette parabole est donc une exhortation Ă  la vigilance spirituelle, Ă  ne pas se laisser surprendre, et Ă  croire fermement en la fiabilitĂ© de ses paroles, mĂȘme si le monde semble vaciller.

En résumé

Le Messie JĂ©sus proclame cette parabole dans un moment de grande intensitĂ© prophĂ©tique, pour encourager ses disciples Ă  rester Ă©veillĂ©s, confiants et prĂȘts. Elle fait partie d’un ensemble d’enseignements sur l’attente active du retour du Messie, et sur la certitude de l’accomplissement des promesses divines.

ThĂšme

Le Messie JĂ©sus utilise l’image du figuier qui commence Ă  bourgeonner pour enseigner que, tout comme les signes naturels annoncent l’arrivĂ©e d’une saison, les Ă©vĂ©nements prophĂ©tiques annoncĂ©s signalent la proximitĂ© du Royaume de Dieu. Cette parabole invite les croyants Ă  discerner les signes des temps, Ă  rester attentifs, et Ă  avoir confiance dans la fidĂ©litĂ© de la parole du Christ, qui ne passera pas.

Elle s’inscrit dans un discours eschatologique et souligne que l’histoire avance vers son accomplissement, et que les disciples doivent vivre dans l’attente active du retour du Fils de l’homme.

Description de la Parabole

La parabole du figuier bourgeonnant, citĂ©e dans Matthieu 24.32-35, Marc 13.28-31 et Luc 21.29-33, est une courte mais puissante illustration utilisĂ©e par JĂ©sus pour enseigner la vigilance face aux signes des temps et la certitude de l’accomplissement de ses paroles. Voici une description dĂ©taillĂ©e, verset par verset, en tenant compte des trois versions Ă©vangĂ©liques.

Matthieu 24.32

Le Messie JĂ©sus commence par une invitation Ă  l’observation : « Instruisez-vous par une comparaison tirĂ©e du figuier. » Il invite ses disciples Ă  tirer une leçon spirituelle d’un phĂ©nomĂšne naturel familier. Le figuier, arbre courant en Palestine, devient ici un symbole pĂ©dagogique.

Il poursuit : « DĂšs que ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, vous savez que l’étĂ© est proche. » L’image est simple : le bourgeonnement du figuier annonce une saison Ă  venir. De mĂȘme, certains Ă©vĂ©nements annonceront la venue du Royaume.

Matthieu 24.33

« De mĂȘme, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, Ă  votre porte. » le Messie JĂ©sus fait le lien entre les signes naturels et les signes spirituels. Les « choses » Ă©voquĂ©es renvoient aux Ă©vĂ©nements dĂ©crits prĂ©cĂ©demment dans le discours eschatologique : troubles, persĂ©cutions, faux prophĂštes, etc. Ces signes doivent Ă©veiller la conscience des croyants.

Matthieu 24.34

« Amen, je vous le dis : cette gĂ©nĂ©ration ne passera pas avant que tout cela n’arrive. » Cette dĂ©claration a suscitĂ© de nombreuses interprĂ©tations. Elle souligne l’urgence et la proximitĂ© des Ă©vĂ©nements, mais peut aussi dĂ©signer la gĂ©nĂ©ration spirituelle des croyants ou celle qui verra les signes.

Matthieu 24.35

« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » JĂ©sus affirme la soliditĂ© et la fiabilitĂ© de son enseignement. MĂȘme si le monde change, sa parole demeure Ă©ternelle. C’est une promesse de stabilitĂ© au cƓur de l’incertitude.

Marc 13.28-31

Marc reprend presque mot pour mot la version de Matthieu, avec une lĂ©gĂšre variation dans le style. Il insiste Ă©galement sur l’apprentissage Ă  partir du figuier et conclut avec la mĂȘme affirmation sur la permanence des paroles de JĂ©sus.

Luc 21.29-33

Luc ajoute une nuance intĂ©ressante : « Voyez le figuier et tous les arbres. » Il Ă©largit l’image Ă  l’ensemble de la nature, renforçant l’idĂ©e que les signes sont multiples et accessibles Ă  tous.

Luc poursuit avec les mĂȘmes Ă©tapes : bourgeonnement, annonce de l’étĂ©, et application spirituelle. Il conclut Ă©galement avec : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

En résumé

Cette parabole enseigne que les signes du Royaume sont aussi clairs que les signes des saisons. Elle appelle à la vigilance, à la lecture spirituelle des événements, et à la confiance dans la parole du Messie Jésus, qui ne faillira jamais.

Signification de la parabole

La parabole du figuier bourgeonnant, citĂ©e dans Matthieu 24.32-35, Marc 13.28-31 et Luc 21.29-33, est une invitation Ă  la vigilance spirituelle et au discernement des signes des temps. Le Messie JĂ©sus utilise l’image du figuier qui commence Ă  produire des feuilles pour illustrer une vĂ©ritĂ© simple : tout comme l’apparition des jeunes pousses annonce l’arrivĂ©e de l’étĂ©, les Ă©vĂ©nements prophĂ©tiques qu’il vient de dĂ©crire annoncent la proximitĂ© du Royaume de Dieu.

Par cette parabole, le Messie JĂ©sus enseigne que les signes visibles dans l’histoire, troubles, bouleversements, persĂ©cutions, mais aussi proclamation de l’Evangile, sont comparables aux bourgeons du figuier : ils ne doivent pas ĂȘtre ignorĂ©s, mais compris comme des indicateurs d’un accomplissement imminent. Il appelle ses disciples Ă  rester attentifs, Ă  ne pas se laisser endormir par l’habitude ou la peur, mais Ă  vivre dans l’attente confiante de l’accomplissement de ses promesses.

Enfin, la parabole se conclut par une affirmation solennelle : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Cette dĂ©claration souligne la fiabilitĂ© absolue de la parole du Messie JĂ©sus. MĂȘme si tout semble instable ou incertain, sa parole demeure ferme et digne de confiance. Ainsi, cette parabole est Ă  la fois un avertissement, une promesse et un appel Ă  la foi persĂ©vĂ©rante.

 

Analyse comparative des récits de Matthieu et Luc.

Les trois versions de la parabole du figuier bourgeonnant, Matthieu 24.32-35, Marc 13.28-31 et Luc 21.29-33, sont trĂšs proches dans leur structure et leur message, mais chacune apporte une nuance particuliĂšre qui enrichit la comprĂ©hension globale de l’enseignement du Messie JĂ©sus.
Dans Matthieu, le Messie JĂ©sus invite ses disciples Ă  « tirer instruction du figuier ». Il souligne que lorsque ses branches deviennent tendres et que les feuilles poussent, cela annonce l’arrivĂ©e de l’étĂ©. Il en tire une leçon spirituelle : de mĂȘme, lorsque les signes annoncĂ©s dans le discours prĂ©cĂ©dent se produiront, cela indiquera que le Fils de l’homme est proche. Matthieu insiste sur la certitude de l’accomplissement en affirmant que « cette gĂ©nĂ©ration ne passera pas que tout cela n’arrive », et conclut avec force : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »
Marc reprend presque mot pour mot la version de Matthieu. Il conserve la mĂȘme structure, les mĂȘmes images et la mĂȘme conclusion. La diffĂ©rence est surtout stylistique, avec une formulation lĂ©gĂšrement plus concise. Marc insiste Ă©galement sur l’apprentissage Ă  partir du figuier et sur la fiabilitĂ© des paroles du Messie JĂ©sus.
Luc, quant Ă  lui, introduit une variation notable. Il Ă©largit l’image en disant : « Voyez le figuier et tous les arbres. » Cette ouverture donne une portĂ©e plus universelle Ă  la parabole, en invitant Ă  observer non seulement un arbre particulier, mais la nature dans son ensemble. Luc insiste sur le fait que lorsque les arbres bourgeonnent, on sait que l’étĂ© est proche, et il applique cette logique aux signes du Royaume. Il conclut lui aussi par l’affirmation que les paroles de JĂ©sus ne passeront pas, soulignant leur permanence face Ă  la fragilitĂ© du monde.
En somme, les trois Ă©vangĂ©listes transmettent le mĂȘme message : les signes sont donnĂ©s pour ĂȘtre compris, et ils annoncent la proximitĂ© du Royaume. Matthieu et Marc insistent sur la responsabilitĂ© de discerner ces signes et sur la soliditĂ© des paroles du Christ. Luc, tout en conservant cette idĂ©e, met davantage l’accent sur l’universalitĂ© de l’observation et sur la certitude de l’espĂ©rance.

Reprise de ce thĂšme

Le thĂšme de la parabole du figuier bourgeonnant, celui de discerner les signes des temps et de rester vigilant face Ă  l’accomplissement des promesses divines, est repris ailleurs dans la Bible, bien que sous des formes diffĂ©rentes.

Autres passages bibliques liés au figuier ou aux signes des temps

Luc 13.6-9 – La parabole du figuier stĂ©rile JĂ©sus raconte l’histoire d’un figuier qui ne donne pas de fruit depuis trois ans. Le maĂźtre veut le couper, mais le vigneron demande un dĂ©lai pour le fertiliser. Ce rĂ©cit Ă©voque la patience divine, mais aussi l’urgence de porter du fruit avant le jugement. Bien que diffĂ©rent dans sa structure, il partage le thĂšme de la prĂ©paration et de la rĂ©ponse Ă  l’appel divin.

Marc 11.12-14, Marc 11.20-21 – Le figuier maudit JĂ©sus cherche du fruit sur un figuier et, n’en trouvant pas, le maudit. Ce geste symbolise le rejet d’une foi stĂ©rile et l’appel Ă  une vie fĂ©conde. Il renforce l’idĂ©e que les signes visibles (comme les feuilles) doivent correspondre Ă  une rĂ©alitĂ© intĂ©rieure (le fruit).

1 Thessaloniciens 5.1-6 – Les temps et les saisons Paul exhorte les croyants Ă  ne pas ĂȘtre surpris par le jour du Seigneur, car ils sont « fils de la lumiĂšre ». Il reprend l’idĂ©e que les croyants doivent ĂȘtre attentifs aux signes et vivre dans la vigilance, comme le figuier qui annonce l’étĂ©.

Daniel 7 et 12 – Les visions des temps de la fin Bien que symboliques et apocalyptiques, ces passages partagent le thĂšme de l’attente, de la rĂ©vĂ©lation progressive des Ă©vĂ©nements, et de la certitude de leur accomplissement.

Apocalypse 6–22 – Les signes de la fin et le retour du Christ Tout le livre de l’Apocalypse dĂ©veloppe les signes qui prĂ©cĂšdent le retour du Christ, avec des appels constants Ă  la vigilance, Ă  la fidĂ©litĂ©, et Ă  la lecture spirituelle des Ă©vĂ©nements.

En résumé

Le figuier bourgeonnant est une image unique, mais le thĂšme qu’il porte, vigilance, discernement, certitude de l’accomplissement, est largement repris dans toute la Bible. Que ce soit par des paraboles, des prophĂ©ties ou des exhortations apostoliques, l’Ecriture invite les croyants Ă  reconnaĂźtre les signes, Ă  vivre dans l’attente active, et Ă  se prĂ©parer pour la venue du Royaume.

Commentaire

Le thĂšme du retour du Messie JĂ©sus, abordĂ© dans cette parabole, suscite de nombreuses interrogations chez les auteurs des Evangiles synoptiques, chacun d’eux le relatant Ă  sa maniĂšre.

Le Messie JĂ©sus invite ses disciples Ă  lire et comprendre les Ă©vĂ©nements historiques qu’ils vivent. Il est selon nos conclusions question du pays d’IsraĂ«l qui se rĂ©vĂšle dĂšs lors comme l’horloge du monde.

Bien sĂ»r aucune date prĂ©cise n’est donnĂ©e mais uniquement divers renseignements qui sont des indicateurs qui doivent pousser les disciples Ă  se tenir prĂȘts.

Nous comprenons donc que ce retour ne s’effectuera pas brutalement dans un monde qui vit paisiblement. Il y aura des Ă©vĂ©nements politiques qui concerneront directement le Pays d’IsraĂ«l et sa rĂ©gion, selon nos analyses, et ces faits historiques doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des signes avant-coureur du retour du Messie JĂ©sus.

 

 

Les textes prophĂ©tiques Ă©voquĂ©s trouvent un Ă©cho manifeste dans l’histoire contemporaine. Les signes mentionnĂ©s se manifestent dans diffĂ©rentes rĂ©gions du monde, y compris au Moyen-Orient. Cette concrĂ©tisation des signes dans notre Ă©poque atteste de la pertinence actuelle des paroles rapportĂ©es par ces textes, et invite Ă  ne pas nĂ©gliger leur portĂ©e.

Pour autant, il s’avĂšre illusoire de chercher Ă  Ă©tablir une date prĂ©cise sur la base de cette lecture. La rĂ©pĂ©tition de certains Ă©vĂ©nements tout au long de l’histoire rend toute tentative de calcul incertaine, voire hasardeuse. Il convient donc de faire preuve de prudence et de ne pas s’engager dans une datation spĂ©culative.

On peut Ă©galement s’interroger sur le sens de l’avertissement donnĂ© par le Messie JĂ©sus. Pourquoi aurait-il transmis ces informations si elles devaient demeurer inaccessibles Ă  la comprĂ©hension ? L’intention premiĂšre de ce message Ă©tait d’alerter et de mettre en garde ses auditeurs. Il s’agissait d’une invitation Ă  rester dans le salut et Ă  demeurer attachĂ© au royaume de Dieu, conformĂ©ment au vocabulaire utilisĂ© dans les textes Ă©vangĂ©liques.

Il apparaĂźt donc clairement que les Ă©vĂ©nements historiques traversĂ©s et Ă  venir contribuent Ă  renforcer la possibilitĂ© que les avertissements prophĂ©tiques trouvent leur accomplissement. Les manifestations observables dans le monde, et plus particuliĂšrement au Moyen-Orient, confirment la pertinence et l’actualitĂ© du message du Messie JĂ©sus. Ainsi, ces signes ne doivent pas ĂȘtre perçus comme de simples allusions du passĂ©, mais comme des rĂ©alitĂ©s concrĂštes de notre Ă©poque, attestant de leur portĂ©e et de leur rĂ©alisme.

Conclusion

La parabole du figuier bourgeonnant, telle qu’elle apparaĂźt dans Matthieu, Marc et Luc, nous enseigne que les signes du Royaume de Dieu sont aussi clairs que les signes du changement de saison. Le Messie JĂ©sus ne cherche pas Ă  semer la peur, mais Ă  Ă©veiller la vigilance, Ă  encourager la foi, et Ă  affermir l’espĂ©rance.

À travers l’image simple d’un arbre qui bourgeonne, il nous rappelle que l’histoire avance vers son accomplissement, et que ses paroles, inaltĂ©rables, sont le repĂšre sĂ»r au milieu des bouleversements. Que l’on comprenne « cette gĂ©nĂ©ration » comme celle des contemporains, celle des tĂ©moins des signes, ou comme IsraĂ«l lui-mĂȘme, le message reste le mĂȘme : le Royaume est proche, et il faut se tenir prĂȘt.

Ainsi, cette parabole n’est pas seulement une annonce prophĂ©tique, mais un appel personnel Ă  vivre dans l’attente active, dans la confiance, et dans la fidĂ©litĂ© Ă  Celui qui ne ment pas. Le figuier bourgeonne, le temps est venu de lever les yeux.