Société
Faits de société 002
L’homosexualité

Pour plus d’informations

Vous pouvez consulter le chapitre : Les contradictions

Introduction

Les relations sexuelles entre adultes de même sexe ont longtemps été désapprouvées et interdites par les normes sociales dans plusieurs pays européens. Bien que l’homosexualité existe depuis l’Antiquité, elle a souvent été perçue négativement et majoritairement tenue secrète pendant de nombreuses périodes.

L’Europe, dans son ensemble, a connu une évolution significative, ces dernières années, en matière de droits et de reconnaissance des personnes homosexuelles. Dans certains pays les homosexuels sont emprisonnés et parfois mis à mort. Selon les données de l’ILGA World (International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association) 12 pays dans le monde prévoient la peine capitale pour les relations homosexuelles entre adultes consentants.

Moyen-Orient : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Iran, Qatar, Yémen

Afrique : Mauritanie, Nigeria (dans certains États), Ouganda, Somalie

Asie : Afghanistan, Pakistan, Brunei.

Environ 64 pays dans le monde criminalisent encore l’homosexualité. Les peines varient :

Amendes ou emprisonnement (ex. : Égypte, Sénégal, Bangladesh)

Peine de prison à perpétuité (ex. : Sierra Leone, Guyana)

Châtiments corporels comme les coups de fouet (ex. : Malaisie)

On observe une nette disparité dans la manière dont l’homosexualité est abordée à travers le monde. Cette étude se concentre exclusivement sur l’analyse du discours biblique relatif à l’homosexualité. Elle examinera les passages de l’Ancien Testament, représentant l’ancienne alliance, ainsi que ceux du Nouveau Testament, correspondant à la nouvelle alliance. L’étude analysera également la position adoptée par différentes Églises sur ce sujet.

La position de la France et de l’Europe

L’homosexualité en France et en Europe : état des lieux

L’Europe, dans son ensemble, a connu une évolution significative en matière de droits et de reconnaissance des personnes homosexuelles. Voici un panorama de la situation, avec un focus sur la France :

La France est aujourd’hui l’un des pays les plus avancés en matière de droits LGBT+, mais ce progrès est le fruit d’un long combat :

Evolution légale

1791 : Dépénalisation des actes homosexuels pendant la Révolution française.

1982 : Suppression des lois discriminatoires sur la majorité sexuelle (loi Badinter).

1999 : Création du PACS (Pacte Civil de Solidarité).

2013 : Adoption du mariage pour tous, incluant le droit à l’adoption.

2022 : Interdiction des thérapies de conversion.

Droits actuels en France

Mariage homosexuel     Autorisé depuis 2013

Adoption homoparentale            Autorisée depuis 2013

Don du sang      Autorisé sans restriction depuis 2022

Protection contre discrimination              Oui, depuis 1985

Changement de genre à l’état civil           Possible sans opération depuis 2016

(Source : Droits LGBT en France, Wikipédia, Lumni, Histoire des droits homosexuels)

En Europe

L’homosexualité est légale dans tous les pays de l’Union européenne, mais les droits varient fortement :

Pays où le mariage homosexuel est légal

Pays-Bas, Belgique, Espagne, Suède, Portugal, France, Allemagne, Finlande, Autriche, Slovénie, Estonie, Grèce, etc.

Ces pays autorisent aussi l’adoption homoparentale.

Pays avec restrictions ou oppositions

Pologne, Hongrie, Bulgarie, Slovaquie, Roumanie, Lituanie : pas de reconnaissance du mariage ou du partenariat homosexuel. Certains ont même inscrit l’interdiction dans leur Constitution.

L’homosexualité bénéficie aujourd’hui d’une large reconnaissance dans la plupart des pays européens, notamment en France. Toutefois, certaines résistances subsistent, à l’image de maires qui s’opposent à célébrer des mariages entre personnes de même sexe.

Que pensent les églises de cette évolution de l’homosexualité

La position des différentes Eglises sur l’homosexualité varie fortement selon les traditions, les interprétations théologiques et les évolutions sociales. Voici un aperçu des principales confessions chrétiennes :

Eglise catholique

Doctrine officielle : Les actes homosexuels sont considérés comme « intrinsèquement désordonnés » et « contraires à la loi naturelle » selon le Catéchisme. Ils ne peuvent être approuvés en aucun cas.

Accueil des personnes : Les personnes homosexuelles doivent être traitées « avec respect, compassion et délicatesse ».

Pape François : Il a apporté une nuance pastorale en affirmant que « Dieu aime tous ses enfants tels qu’ils sont » et que criminaliser l’homosexualité est injuste.

Eglises protestantes

Eglises historiques (ex. : Eglise protestante unie de France) : Depuis 2015, elles peuvent bénir des couples de même sexe après un mariage civil, si la paroisse et le pasteur sont d’accord.

Eglises évangéliques : Souvent plus conservatrices, elles adoptent une lecture littérale de la Bible et rejettent l’homosexualité. Certaines soutiennent encore des « thérapies de conversion », bien que largement discréditées et interdites dans plusieurs pays.

Eglises orthodoxes

Position traditionnelle : L’homosexualité est considérée comme un péché. Les relations homosexuelles sont rejetées, et le mariage homosexuel n’est pas reconnu.

Dialogue limité : Peu d’ouverture au débat ou à une évolution doctrinale, bien que certaines voix minoritaires appellent à plus de compassion.

Autres confessions chrétiennes

Anglicans : Très divisés. L’Église d’Angleterre autorise les bénédictions de couples homosexuels mais pas le mariage religieux. Certaines branches anglicanes (comme aux États-Unis ou au Canada) sont plus inclusives.

Unitariens, Quakers, Églises inclusives : Ces groupes chrétiens progressistes célèbrent pleinement les mariages homosexuels et militent pour l’égalité des droits.

Nous avons souhaité dresser rapidement un état des lieux de la situation et rappeler les différentes positions des Églises avant d’analyser les textes bibliques. Toutefois, il convient tout d’abord d’examiner la position de l’Islam, une religion dont la présence croissante suscite un intérêt particulier dans nos sociétés occidentales.

La position de l’Islam

La perspective de l’Islam concernant l’homosexualité est généralement considérée comme conservatrice, reposant sur des interprétations classiques du Coran et de la jurisprudence islamique. Les éléments principaux sont présentés ci-dessous :

Fondements scripturaires

Le Coran ne parle pas explicitement d’homosexualité, mais l’histoire du peuple de Lût (Lot) est souvent interprétée comme une condamnation des relations homosexuelles :

Cette histoire est utilisée pour justifier l’interdiction religieuse et morale de l’homosexualité dans l’Islam classique.

Position des écoles juridiques

Toutes les écoles de jurisprudence islamique (hanafite, malikite, chaféite, hanbalite) considèrent l’homosexualité comme illicite.

Dans certains pays appliquant la charia, les actes homosexuels peuvent être punis sévèrement, allant jusqu’à la peine de mort (par lapidation ou pendaison).

Approches contemporaines

Une minorité de penseurs musulmans progressistes propose une lecture queer de l’Islam, réinterprétant les textes pour les rendre plus inclusifs.

Le mot « queer » vient de l’anglais et signifie à l’origine « étrange », « bizarre » ou « peu commun ». Historiquement utilisé comme une insulte homophobe, il a été réapproprié par la communauté LGBTQ+ à partir des années 1980 comme un terme inclusif et revendicatif. Être queer, c’est vivre sa vie en dehors des cases imposées par la société, en célébrant la pluralité des identités et des expressions. C’est autant une identité personnelle qu’un acte de résistance.

Certains soulignent que l’Islam est une religion en mouvement, capable d’évoluer selon les contextes sociaux et historiques.

Situation dans les pays musulmans

Dans la majorité des pays à population musulmane, l’homosexualité est illégale et souvent criminalisée.

Les personnes LGBTQ+ musulmanes vivent souvent dans la clandestinité ou subissent des discriminations sévères.

Que dit la BIBLE ?

La Bible traite de l’homosexualité dans différents passages, en particulier dans certains textes de l’Ancien Testament et dans les lettres attribuées à Paul dans le Nouveau Testament. Voici quelques-uns des passages fréquemment mentionnés dans l’Ancien Testament :

Lévitique 18.22–23 (S21)

22 Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme : c’est une pratique abominable.

23 Tu ne coucheras pas avec une bête pour te rendre impur avec elle, la femme non plus ne s’approchera pas d’une bête pour se prostituer à elle : c’est une pratique abominable.

(Traduction Louis Segond S21)

Le passage suivant du Lévitique présente les sanctions prévues pour ceux qui enfreignent cette loi.

Lévitique 20.13–16 (S21)

13 » Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils commettent tous deux un acte abominable. Ils seront punis de mort, leur sang retombera sur eux.

14 Si un homme épouse la fille et la mère, c’est un crime. On les brûlera au feu, elles et lui, afin que ce crime n’existe pas au milieu de vous.

15 » Si un homme couche avec une bête, il sera puni de mort et vous tuerez la bête.

16 Si une femme s’approche d’une bête pour se prostituer à elle, tu tueras la femme et la bête. Elles seront mises à mort, leur sang retombera sur elles.

(Traduction Louis Segond S21)

Le livre de la Genèse présente également un récit significatif, situé chronologiquement avant la promulgation de la loi de Moïse.

Genèse 19.1-29 (l’histoire de Sodome et Gomorrhe) : Les habitants veulent « connaître » les invités de Lot, ce qui est interprété comme une tentative de viol homosexuel. Ce récit est souvent vu comme une condamnation de l’homosexualité, bien que certains exégètes modernes y voient plutôt une dénonciation de l’inhospitalité et de la violence.

Il y a un autre exemple dans le livre des Juges 19.22

À la lecture de ces passages, malgré les tentatives de certains commentateurs pour en atténuer la sévérité, le message des textes bibliques reste sans équivoque : l’homosexualité y est décrite comme une pratique abominable, passible de la peine de mort.

Il existe des différences notables entre les lois appliquées dans la société juive et celles en vigueur dans les pays européens. Ces lois trouvent leur origine dans des textes attribués à Moïse et considérés, selon la tradition, comme inspirés par une volonté divine. L’objectif est d’analyser ces prescriptions dans leur contexte initial plutôt que de se concentrer sur les interprétations ou applications ultérieures établies par le peuple.

Il apparaît que les relations entre femmes ne sont pas explicitement mentionnées de la même manière que celles entre hommes. Ce vide textuel peut être interprété diversement : certains y voient une absence explicite de condamnation, tandis que d’autres considèrent qu’il reflète les normes patriarcales de l’époque, caractérisées par une surveillance moindre ou une documentation limitée de la sexualité féminine. Il convient de noter qu’aucune référence aux rapports homosexuels féminins n’est présente dans l’Ancien Testament.

Que dit le Messie Jésus sur ce thème ?

Les Évangiles ne rapportent aucun enseignement direct du Messie Jésus sur les relations homosexuelles. Il ne les condamne pas, mais ne les approuve pas non plus explicitement.

Le Messie Jésus insiste sur l’amour du prochain, la compassion, le pardon et l’accueil des exclus. Beaucoup de croyants interprètent cela comme une invitation à ne pas rejeter les personnes homosexuelles, mais à les aimer comme enfants de Dieu.

Interprétations chrétiennes

Certains courants conservateurs estiment que Jésus, en respectant la loi juive, aurait implicitement désapprouvé l’homosexualité.

D’autres, plus progressistes, soulignent que Jésus a souvent défié les normes religieuses de son temps pour défendre les marginalisés, et que son silence sur l’homosexualité peut être vu comme une ouverture à l’inclusion.

Exemple d’interprétation moderne

« Jésus aime les homosexuels mais n’aime pas l’homosexualité et ne veut pas que ces gens y demeurent à jamais. Il souhaite qu’ils se repentent et soient accueillis avec respect et compassion. ».

« Les personnes ayant des tendances homosexuelles sont des enfants de Dieu. Dieu les aime. Condamner une telle personne est un péché. »

Il n’y a donc aucune allusion à l’homosexualité dans les propos du Messie Jésus. Il n’aborde pas non plus le problème de l’esclavage ce qui ne signifie pas implicitement qu’il l’approuve. Même si des commentateurs de la Bible sous couvert d’amour du prochain arrive à envisager l’homosexualité comme acceptable il n’en demeure pas moins que cette position ne repose sur rien de concret ; Le Messie Jésus aimait tous les hommes mais condamne fermement les pharisiens (Luc 11.43-44).

Il nous semble donc trompeur, sous couvert d’amour du prochain, de faire dire au Messie Jésus des paroles contraires à la volonté de son Père (Jean 12.49-50).

Comment la Nouvelle Alliance envisage-t-elle l’homosexualité ?

Le Nouveau Testament expose les principes qui régissent l’Église dans le contexte de la Nouvelle Alliance, mettant en avant les enseignements du Messie Jésus.

L’apôtre Paul, au travers de ses treize lettres, voire quatorze si l’on inclut l’épître aux Hébreux, a établi les principaux principes destinés à encadrer la communauté chrétienne. Il peut donc être pertinent d’examiner sa position concernant l’homosexualité.

Le Nouveau Testament mentionne l’homosexualité dans trois passages attribués à l’apôtre Paul. Ces textes incluent l’homosexualité parmi d’autres comportements considérés dans le contexte de réflexions sur la volonté divine.

Romains 1.26–27 (S21)

26 C’est pour cette raison que Dieu les a livrés à des passions déshonorantes : leurs femmes ont remplacé les rapports sexuels naturels par des relations contre nature ;

27 de même, les hommes ont abandonné les rapports naturels avec la femme et se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres ; ils ont commis homme avec homme des actes scandaleux et ont reçu en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.

(Traduction Louis Segond S21)

Il apparaît que l’apôtre Paul réitère les principes majeurs de la loi mosaïque concernant l’homosexualité, et veille à inclure explicitement les femmes dans cette approche.

1 Corinthiens 6.9–11 (S21)

9 Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les travestis, ni les homosexuels,

10 ni les voleurs, ni les hommes toujours désireux de posséder plus, ni les ivrognes, ni les calomniateurs, ni les exploiteurs n’hériteront du royaume de Dieu.

11 Et c’est là ce que vous étiez, certains d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été déclarés saints, mais vous avez été déclarés justes au nom du Seigneur Jésus[-Christ] et par l’Esprit de notre Dieu.

(Traduction Louis Segond S21)

L’apôtre Paul précise sa pensée sur l’homosexualité et affirme clairement que les homosexuels n’entreront pas dans le royaume de Dieu. Ce texte qui peut paraitre brutal a au moins le mérite d’être clair. Il semble dès lors difficile de concilier ces paroles avec une acceptation de l’homosexualité dans l’Eglise.

1 Timothée 1.8–11 (S21)

8 Nous savons que la loi est bonne, pourvu qu’on en fasse un usage légitime,

9 en sachant bien qu’elle n’est pas faite pour les justes mais pour les malfaiteurs et les rebelles, les impies et les pécheurs, les sacrilèges et les profanateurs, ceux qui tueraient père et mère, les meurtriers,

10 ceux qui vivent dans l’immoralité sexuelle, les homosexuels, les trafiquants d’esclaves, les menteurs, les parjures et tout ce qui est contraire à la saine doctrine.

11 Voilà ce qui est conforme au glorieux Evangile du Dieu bienheureux tel qu’il m’a été confié.

(Traduction Louis Segond S21)

Il rappellera les principes de la loi à Timothée, son fils spirituel.

Ces versets sont souvent interprétés comme une critique des pratiques homosexuelles dans le contexte gréco-romain de l’époque.

Interprétations contemporaines

Certaines lectures modernes remettent en question l’application directe de ces textes à l’homosexualité telle qu’on la comprend aujourd’hui. Elles soulignent :

Le contexte culturel antique, où les relations homosexuelles étaient souvent liées à la domination ou à l’exploitation.

L’absence de reconnaissance des orientations sexuelles comme identités personnelles dans le monde biblique.

Nous avons cité une certaine position moderne au sein de l’Elise afin de montrer toute la difficulté d’intégrer l’homosexualité dans l’Eglise ou même de ne pas la condamner au regard des écrits de l’apôtre Paul. La seule solution pour y arriver serait de réécrire la Bible ou de supprimer ces passages (Apocalypse 22.19).

Comment procéder avec l’homosexualité ?

Selon l’enseignement biblique, à l’exception du péché contre le Saint-Esprit, aucune situation n’est irréversible devant Dieu. Ce principe s’applique à toutes les formes d’addiction, et s’étend également à l’homosexualité, considérée dans la Bible comme un péché grave.

Le choix à effectuer se présente de manière claire : soit l’individu renonce à ses comportements répréhensibles et devient ainsi apte à accéder au royaume de Dieu, soit il persévère dans ses actions et, en conséquence, n’y accédera pas. Le pardon divin, essentiel au salut, découle nécessairement de la repentance, laquelle implique l’abandon effectif des fautes passées.

Il convient également de noter que selon certaines références bibliques (1 Jean 1.9, Romains 8.37, Galates 5.16, Hébreux 4.12), l’assistance divine est considérée comme essentielle dans le processus de prise de décision.

La grâce de Dieu, manifestée dans la personne du Messie Jésus, ne signifie pas que l’homme est libre de tout faire mais au contraire elle apporte une solution pour que l’homme retrouve sa position de sainteté auprès de Dieu.

Nous avons vu qu’il n’était pas possible de faire évoluer la position de l’Eglise sans réécrire la Bible ce qui serait une folie. Cependant il semble important de prendre des distances avec ceux qui stigmatisent ces personnes homosexuelles. Le message biblique encourage à avoir de la compassion et à ne pas juger son prochain. Nous pensons à l’exemple de cette femme prise en flagrant délit d’adultère et aux paroles du Messie Jésus : « Je ne te condamne pas non plus : va, et ne pèche plus. » (Jean 8.11).

Conclusion

En France, l’inscription « Fumer tue » accompagne tous les paquets de cigarettes, et pourtant beaucoup persistent à fumer. Quand les conséquences néfastes se manifesteront, ils ne pourront plus prétendre ignorer le risque encouru.

Les avertissements de la Bible, qui conditionnent l’accès de l’homme au royaume de Dieu, sont tout aussi clairs et largement connus. Tenter de les contourner ou de les atténuer n’y change rien. Même si certains prônaient un évangile plus permissif, assorti d’une Bible remaniée, cela ne ferait pas vaciller la position de Dieu (Galates 1.8).

L’essentiel, selon notre analyse, est de prendre conscience des faits et de poser un choix en pleine connaissance de cause, en gardant à l’esprit que cette décision entraînera des répercussions sur la vie éternelle.

Ecclésiaste 11.9 (S21)

9 Jeune homme, réjouis-toi dans ton adolescence, livre ton cœur à la joie durant ta jeunesse, marche en suivant les voies de ton cœur et les regards de tes yeux ! Cependant, sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement.

(Traduction Louis Segond S21)

Romains 7.24–25 (S21)

24 Malheureux être humain que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ?

25J’en remercie Dieu, c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur.

(Traduction Louis Segond S21)

Selon l’enseignement biblique, une personne engagée dans une pratique homosexuelle et désirant le salut de son âme est invitée à renoncer à ces actes et à chercher le secours de Dieu dans la prière. Car, comme le dit Jésus :

« Tout est possible à celui qui croit » (Marc 9.23).

Il est important de rappeler que, dans cette perspective, Dieu ne demande jamais à l’être humain ce qu’il est incapable de faire. Il connaît profondément ses fragilités, ses combats, et offre son aide à ceux qui choisissent de marcher selon sa volonté (Luc 18.27, 1 Corinthiens 10.13, Psaume 103.14, Philippiens 2.13). Ainsi, la transformation n’est pas le fruit d’un effort solitaire, mais le résultat d’une foi vivante et d’un appui divin.