Le grand choix de nos vies

Jean 6.68 (S21)  Simon Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.

Les paroles de l’apôtre Pierre reflètent précisément son sentiment profond. Plusieurs disciples de Jésus ont abandonné son enseignement, le jugeant trop difficile à suivre. Le maître pose alors la question suivante : Et vous, ne souhaitez-vous pas également partir ?

C’est à ce moment précis que Pierre a prononcé ces paroles. Il avait compris que le Messie Jésus lui avait offert quelque chose de bien plus grand que des bénédictions temporaires. Cependant, les disciples qui avaient abandonné et étaient retournés à leur vie courante n’avaient pas saisi la même compréhension. Pour eux, suivre le Messie Jésus se résumait à une série d’obligations difficiles à mettre en œuvre.

Quelle différence y a-t-il entre l’expérience de ces hommes et celle de Pierre ? A-t-il bénéficié d’une grâce différente des autres ?

Il existe deux types d’adhésion : une première superficielle qui espère une amélioration dans la vie, un avantage immédiat, mais avec le risque de tout abandonner à la première difficulté. Cette adhésion n’a pas de racine ni de fondement solide, et peut rapidement s’effondrer face aux épreuves, comme ce fut le cas pour certains disciples qui ont quitté leur maître. Ils diront : cette parole est dure. Qui peut l’écouter ?

Mais il existe un autre type d’engagement, Pierre comprend que la vie éternelle est plus importante que celle sur Terre. Il se concentre sur la récompense du royaume de Dieu, sachant qu’aucun trésor ici-bas n’a autant de valeur (Matthieu 13.44).

La priorité que nous donnons à nos objectifs influence notre parcours. Si la réussite matérielle est notre principale préoccupation, nous réussirons probablement, mais nous finirons par devoir tout laisser derrière nous (Luc 12.16-20). En revanche, si nous concentrons nos efforts sur le royaume de Dieu et l’espérance de la vie éternelle, et en faisons notre objectif principal, nous pourrons obtenir les fruits de la vie éternelle.

Cela ne signifie en aucun cas que nous échouerons dans nos vies ; il est simplement essentiel de comprendre qu’une vie réussie est celle qui est guidée par des principes élevés, par Dieu.

Nous aimerions attirer votre attention sur les conséquences du choix de ces hommes, ceux qui ont abandonné. En rejetant les enseignements du Messie Jésus, ils ont rejeté la vie même qu’il leur offrait. Le roi Salomon disait à sa génération les paroles suivantes, Ecclésiaste 11.9 : « Jeune homme, réjouis-toi dans ta jeunesse, livre ton cœur à la joie pendant les jours de ta jeunesse, marche dans les voies de ton cœur et selon les regards de tes yeux ; mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement. »

Ce chemin apparait facile et attractif, mais pour un temps. Il existe un autre chemin étroit et difficile et Matthieu 7.13-14 nous précise que beaucoup suive le chemin facile mais peu s’engage sur le chemin étroit.

Ces deux chemins ne mènent pas au même endroit, Le chemin large et facile conduit à la perdition tandis que le chemin étroit mène à la vie éternelle.

Le cœur de l’homme est insatiable pour la simple raison que son besoin intrinsèque est spirituel. Il a premièrement besoin de Dieu et ensuite des bienfaits de la terre. Ce n’est qu’en respectant cette priorité qu’il devient possible de réussir sa vie. C’est ce qu’avait compris Pierre.

La vie éternelle en la personne du Messie Jésus à davantage de valeur que la plus grande réussite dans ce monde. Marc 8.36 et Matthieu 16.26 le proclame d’une manière différente : Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? »

Dominique Lormier